Silat 3
Le silat est un art martial d'origine indonésienne, vraisemblablement de l'île de Sumatra.
Il est également pratiqué aux Philippines, au Brunei, en Malaisie, à Singapour, dans le sud de la Thaïlande et plus généralement dans ce qu'on appelle le monde malais.
Dans l'île de Java, il s'appelle pencak. Pour cette raison, le nom officiel indonésien de cet art martial est "pencak-silat".
En pays minangkabau, dans la province de Sumatra Ouest, "silat" se dit silek. La richesse, en langue minangkabau, du vocabulaire lié au silek permet de penser que c'est dans cette région que l'art martial est apparu.
La pratique du silat et du pencak se caractérise par un grand nombre d'école ou aliran (littéralement : "courants").
On constate que le silat n'existe pas dans la tradition balinaise, même si Bali possède une tradition d'arts martiaux. En revanche, d'autres régions d'Indonésie, notamment le sud de l'île de Célèbes ont une tradition de silat.
Par ailleurs, on observe que jusqu'à très récemment, n'étaient admis dans de nombreuses écoles traditionnelles de pencak-silat que les personnes de religion musulmane.
Enfin, on ne connaît pas à ce jour de sources solides relatives au silat et au pencak antérieures au XVIIIe siècle, époque à laquelle la diffusion de l'islam dans l'archipel est déjà à un stade avancé, du moins dans les régions portuaires.
Ces faits permettent de supposer que le développement du silat et du pencak est lié à cette diffusion de l'islam.
Le silat possède les 3 éléments de base de tout art martial asiatique :
* Les techniques de base,
* Les enchaînements réglés de techniques produisant un combat imaginaire, appelés jurus,
* Le combat proprement dit (avec son corrélat moderne, la compétition).
Il est également pratiqué aux Philippines, au Brunei, en Malaisie, à Singapour, dans le sud de la Thaïlande et plus généralement dans ce qu'on appelle le monde malais.
Dans l'île de Java, il s'appelle pencak. Pour cette raison, le nom officiel indonésien de cet art martial est "pencak-silat".
En pays minangkabau, dans la province de Sumatra Ouest, "silat" se dit silek. La richesse, en langue minangkabau, du vocabulaire lié au silek permet de penser que c'est dans cette région que l'art martial est apparu.
La pratique du silat et du pencak se caractérise par un grand nombre d'école ou aliran (littéralement : "courants").
On constate que le silat n'existe pas dans la tradition balinaise, même si Bali possède une tradition d'arts martiaux. En revanche, d'autres régions d'Indonésie, notamment le sud de l'île de Célèbes ont une tradition de silat.
Par ailleurs, on observe que jusqu'à très récemment, n'étaient admis dans de nombreuses écoles traditionnelles de pencak-silat que les personnes de religion musulmane.
Enfin, on ne connaît pas à ce jour de sources solides relatives au silat et au pencak antérieures au XVIIIe siècle, époque à laquelle la diffusion de l'islam dans l'archipel est déjà à un stade avancé, du moins dans les régions portuaires.
Ces faits permettent de supposer que le développement du silat et du pencak est lié à cette diffusion de l'islam.
Le silat possède les 3 éléments de base de tout art martial asiatique :
* Les techniques de base,
* Les enchaînements réglés de techniques produisant un combat imaginaire, appelés jurus,
* Le combat proprement dit (avec son corrélat moderne, la compétition).
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