Diplômé de Sciences-Po, Antoine Rault a pourtant toujours rêvé d’écriture, de roman, de théâtre. Il écrit sa pièce à 19 ans et Jean Anouilh en personnage l’encourage dans cette voie. Il lui faudra pourtant se frotter à la vraie vie en arpentant les couloirs de grandes sociétés privées ou de ministre en mal de communication à qui il prêtera sa plume. Sa première pièce jouée à la Comédie de Paris en 1989 « La première tête » lui permet de garder le contact avec le monde du théâtre et en 2005, « Le caïman » avec Claude Rich est nominé cinq fois aux Molière et est récompensée par l’Académie française. Dès lors, Antoine Rault fait partie des dramaturges qui comptent. Il retrouve Claude Riche avec « Le diable rouge » en 2008 et « L’intrus » en 2011. En 2015, c’est avec Lorant Deutsch et Stéphane Guillon qu’il connait le succès en racontant l’aventurier financier John Law qui fit vaciller le trône de Louis XV. Après avoir été jouée plusieurs mois au théâtre Antoine à Paris, la pièce est en tournée en France.
Parallèlement au théâtre, Antoine Rault a pris goût aussi à l’écriture romanesque. « Je veux que tu m’aimes » et «La vie dont tu rêvais » paraissent respectivement en 2010 et 2014 et abordent le thème de la quête identitaire. C’est également le sujet de ce nouveau titre « La danse des vivants » qui nous plonge à l’été 1918. La guerre arrive enfin à son terme mais celui qui se réveille amnésique dans une chambre d’hôpital n’en sait rien. Comment s’appelle-t’il ? Qui est-il ? Allemand ou français ? Comment savoir puisqu’il parle aussi correctement les deux langues. Alors que celui que l’on appellera Charles va tenter de se reconstruire, l’armée française l’enverra comme espion dans le camp adverse.
Dans une Allemagne déchirée, déshonorée, tiraillée par les extrêmes face à une Russie en pleine guerre civile et des Alliés arrogants, voici le portrait d’un jeune homme pris dans l’étau d’une manipulation et d’une solitude sans nom, sans repères affectifs et en plein brouillard émotionnel. Une grande fresque romanesque très maîtrisée, extrêmement bien documentée.
L’histoire bouleversante d’un destin humain dans l’engrenage de la guerre.
« La danse des vivants » d’Antoine Rault est publié chez Albin Michel.
Parallèlement au théâtre, Antoine Rault a pris goût aussi à l’écriture romanesque. « Je veux que tu m’aimes » et «La vie dont tu rêvais » paraissent respectivement en 2010 et 2014 et abordent le thème de la quête identitaire. C’est également le sujet de ce nouveau titre « La danse des vivants » qui nous plonge à l’été 1918. La guerre arrive enfin à son terme mais celui qui se réveille amnésique dans une chambre d’hôpital n’en sait rien. Comment s’appelle-t’il ? Qui est-il ? Allemand ou français ? Comment savoir puisqu’il parle aussi correctement les deux langues. Alors que celui que l’on appellera Charles va tenter de se reconstruire, l’armée française l’enverra comme espion dans le camp adverse.
Dans une Allemagne déchirée, déshonorée, tiraillée par les extrêmes face à une Russie en pleine guerre civile et des Alliés arrogants, voici le portrait d’un jeune homme pris dans l’étau d’une manipulation et d’une solitude sans nom, sans repères affectifs et en plein brouillard émotionnel. Une grande fresque romanesque très maîtrisée, extrêmement bien documentée.
L’histoire bouleversante d’un destin humain dans l’engrenage de la guerre.
« La danse des vivants » d’Antoine Rault est publié chez Albin Michel.
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