• il y a 8 ans
Disparu puis brutalement battu après avoir traversé un des nombreux check points qui fractionnent Damas en Syrie, Taim est admis à l’hôpital sans connaissance. Les médecins en informent la famille et l’accident la met face à des confrontations douloureuses et des révélations ensevelies.

La pièce de théâtre “Ainsi que j’attendais” a été écrite par Mohammad Al Attar : “Je trouve que cette histoire est une grande métaphore pour parler de la Syrie d’aujourd’hui, de notre condition, de la complexité de la situation. Parce que le coma, comme tout le monde le sait fait référence à cette zone grise entre la vie et la mort entre l’abandon et la lutte pour la survie. Je pense que c’est à un certain point de vue l’histoire de la Syrie aujourd’hui.”

La pièce est actuellement donné au centre culturel Onassis à Athènes. Elle a été créée à Bruxelles en mai dernier avant de tourner dans toute l’Europe et notamment au festival d’Avignon.

Elle a été mise en scène par le syrien Omar Abusaada : “Je ne peux plus travailler là bas parce que mon travail a un intérêt politique. Je ne peux plus exercer librement mon travail. Même la vie de tous les jours est vraiment difficile, avec l‘électricité, le chauffage, les transports.”

Mohammad Al-Attar : “Unes des raisons principales pour lesquelles je fais toujours du théâtre c’est parce que c’est un outil de résistance. Ici je parle de résistance au désespoir, à la dépression. Parce qu’aujourd’hui si vous êtes un syrien qui croyez dans l’avenir de la Syrie il est très difficile de dépasser sa dépression et son désespoir quand vous considérez la réalité. Surtout quand vous voyez qu’il n’y a pas de fin à cette agonie.”

Après Athènes, “Ainsi que j’attendais” sera donnée à Marseille et Lille.

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