• il y a 16 ans
En 1957, une trentaine d’Algériennes, toutes âgées de 16 à 20 ans, et choisies pour leur apparence physique très proche du type européen sont recrutées dans une guérilla urbaine, menée par le FLN, contre la colonisation française. Le but étant qu’elles puissent passer sans être inquiétées.

Ces porteuses de feu, ou (poseuses de bombes) sont devenues de véritables héroïnes de cet épisode meurtrier, de la guerre d’indépendance.

Le témoignage de certaines, ou de leurs proches pour celles disparues, fait ressortir, qu’il s’agissait de filles occupant des postes à responsabilité. Comme Fadhila (pseudo), qui travaillait au Gouvernement Général, auprès de Monsieur Lacoste, et qui le soir quittait son travail, une sacoche remplie de documents ultra-confidentiels, documents qu’elle remettait aux dirigeants du FLN.

une tranche de vie de ces jeunes femmes qui entre 16 et 22 ans ont bravées le colonialisme Français pour poser des Bombes, espionner la DST, l'Armée et commettre tout ce qui était en leur pouvoir pour faire échéc à la France. Nous ne pouvons que rester blousé par la qualité et la simplicité de ces témoignages qui évoquent avec réalisme, simplicité et sans excès cette période dont l'histoire française est peu friande.

Ces Héroïnes qui ont fait échec à l'armée Française ne revendiquent rien, si ce n'est le droit à la parole en ce qui concerne ce qui les travaillent toujours dans leurs chairs: la mort, la torture et la Guerre. On ne pourra également que féliciter ce militaire Français qui a torturé durant la bataille d'Alger et qui se demandait à l'époque pourquoi l'état-Major leur diffusait des opéras après leurs obligations, le soir... Il avoue également faire des cauchemars régulièrement et pense que seule la mort le délivrera...

Category

🗞
News