Une forteresse s‘élève, petit à petit, en Europe. Pour juguler l’afflux de réfugiés, et par souci sécuritaire, plusieurs pays européens ont entrepris la construction de clôtures, de murs à leurs frontières. Dernier en date, celui qui va être érigé près du port de Calais en France, pour empêcher les intrusions de migrants.
Cette tendance, vers une Europe forteresse s’est accélérée, depuis un an. Durant l‘été 2015, le gouvernement hongrois de Viktor Orbán décide d‘ériger une clôture barbelée longue de 175 kilomètres à la frontière avec la Serbie. Une clôture similaire sera érigée ensuite à la frontière avec la Croatie. Depuis, d’autres pays européens ont adopté des mesures identiques : l’Autriche, la Slovénie, la Norvège.
L’Autriche a dit “stop” après avoir enregistré en 2015 quelque 90.000 demandes d’asile, soit plus de 1 % de sa population. Dépassée par cette crise migratoire, Vienne a entamé la construction d’un mur au col du Brenner, à sa frontière avec l’Italie, faisant fi des critiques. Les contrôles ont été renforcés. En avril dernier, alors que débutaient les travaux, le gouverneur de la province du Tyrol du Sud, Arno Kompatscher, minimisait l’importance de ce mur : “Autant que je sache, ce qui est construit, c’est une plateforme en béton pour qu les personnels qui effectuent les contrôles aient un toit au-dessus de leurs têtes.”
Dans le nord de la France, à Calais, un mur végétalisé d’un kilomètre de long va être érigé pour empêcher les intrusions de migrants sur la chaussée. Leur objectif, se rendre au Royaume-Uni, qui finance la construction.
La crise migratoire met à l‘épreuve aussi le système d’accueil des pays de l’Europe du Nord, réputés pour leur générosité. Ainsi, la Norvège a décidé de construire une barrière en acier à sa frontière avec la Russie, traversée l’an passé par quelque 5.500 réfugiés, pour la plupart syriens. Certains n’ont pas hésité à faire la route en vélo…
Cette tendance, vers une Europe forteresse s’est accélérée, depuis un an. Durant l‘été 2015, le gouvernement hongrois de Viktor Orbán décide d‘ériger une clôture barbelée longue de 175 kilomètres à la frontière avec la Serbie. Une clôture similaire sera érigée ensuite à la frontière avec la Croatie. Depuis, d’autres pays européens ont adopté des mesures identiques : l’Autriche, la Slovénie, la Norvège.
L’Autriche a dit “stop” après avoir enregistré en 2015 quelque 90.000 demandes d’asile, soit plus de 1 % de sa population. Dépassée par cette crise migratoire, Vienne a entamé la construction d’un mur au col du Brenner, à sa frontière avec l’Italie, faisant fi des critiques. Les contrôles ont été renforcés. En avril dernier, alors que débutaient les travaux, le gouverneur de la province du Tyrol du Sud, Arno Kompatscher, minimisait l’importance de ce mur : “Autant que je sache, ce qui est construit, c’est une plateforme en béton pour qu les personnels qui effectuent les contrôles aient un toit au-dessus de leurs têtes.”
Dans le nord de la France, à Calais, un mur végétalisé d’un kilomètre de long va être érigé pour empêcher les intrusions de migrants sur la chaussée. Leur objectif, se rendre au Royaume-Uni, qui finance la construction.
La crise migratoire met à l‘épreuve aussi le système d’accueil des pays de l’Europe du Nord, réputés pour leur générosité. Ainsi, la Norvège a décidé de construire une barrière en acier à sa frontière avec la Russie, traversée l’an passé par quelque 5.500 réfugiés, pour la plupart syriens. Certains n’ont pas hésité à faire la route en vélo…
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