Agata Kawa | "PORTRAIT DE L’HOMME EN ANIMAL" Table ronde du 17 Juin 2016

  • il y a 8 ans
[ Dans le cadre de l’exposition solo d’Agata Kawa, "HUMANIMALITÉ, portrait d'une double énigme", au Pôle international de la Préhistoire (du 5 Mai au 24 Septembre 2016) ]

_Table ronde du 17 Juin 2016, organisée par le PIP dans le cadre du semestre consacré au thème : "De l’animal à l’homme").
Animée par Gérard Ostermann, psychothérapeute, elle accueille Agata Kawa, plasticienne, et Amélie Bonnet-Balazut, docteur en arts plastiques/sciences de l’art, qui échangent sur leur points de vue respectifs autour de la nature des frontières et des relations entre l’homme et l’animal.

Et plus en liens:
http://cargocollective.com/agatakawa/Exposition-solo-HUMANIMALITE-Portrait-d-une-double-enigme
http://www.pole-prehistoire.com/index.php/fr/actualites-fr/evenements/341-humanimalite-portrait-d-une-double-enigme
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Contenu de la Table Ronde :
La question de l’identité et de la duplicité humain/animal est au centre de cette table ronde.
Partant des figures paléolithiques hybrides mi-homme, mi-animal étudiées par Amélie Bonnet-Balazut dans son récent ouvrage, les intervenants y explorent le paradoxe posé par la création de ces représentations, qui font coïncider la naissance de l’homme et sa figuration sous des formes animales.
Ces thématiques seront ici rattachées à l’art contemporain au travers du travail d’Agata Kawa, dont les œuvres nous questionnent également sur cette duplicité homme/animal et leurs identités respectives, Agata partant de cette source pour les relier au contexte plus global du monde actuel.
C’est donc à un voyage transitionnel dans l’espace et le temps que nous sommes conviés, à la source de la grotte comme lieu originel et symbolique d’une possible continuité perdue, où l’homme, réfugié dans ses profondeurs, était sans doute en prise directe avec le règne animal et sa propre animalité.
Y sont abordées les notions de rêves, de métamorphoses et d’anamorphose, comme autant de passages possibles d’une forme à une autre, d’un état à un autre, et d’accès à "l’irregardable".

Il s’agit ici d’une réflexion sur les redéfinitions de l’homme et de l’animal, passant par une prise de conscience face à notre époque anthropocentrée, prise de conscience appuyée par les avancées de la recherche, ces récentes découvertes en éthologie qui rappellent de plus en plus à l’homme l’étrange proximité qui le lie aux animaux.

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