Si les activités des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique ne modifient pas le milieu végétal, à partir du Néolithique, agriculture et élevage vont interférer avec la dynamique naturelle de la végétation.
La palynologie permet de séparer l’influence du climat de l’impact anthropique dans la structuration des environnements. Si les activités des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique ne modifient pas le milieu végétal, l’agriculture et l’élevage à partir du Néolithique vont interférer avec la dynamique naturelle de la végétation liée au réchauffement climatique holocène.
C’est pendant le réchauffement climatique holocène que s’enregistre la transition entre les populations de chasseurs-cueilleurs du Paléolithique et les sociétés d’agriculteurs et d’éleveurs du Néolithique. Auparavant au Pléistocène, l’environnement n’est pas modifié de façon perceptible par les activités humaines et la dynamique spatiale et temporelle de la végétation est uniquement liée aux variations climatiques.
L’Homme préhistorique du Paléolithique s’adapte aux contraintes environnementales et climatiques. Par contre, les nouveaux comportements de subsistance des sociétés préhistoriques à partir du Néolithique vont modifier durablement les paysages en surimposant l’impact de l’anthropisation aux effets du réchauffement climatique global. Les cultures pratiquées et/ou les phases de déforestation sont visibles sur les diagrammes polliniques. Ainsi, la palynologie permet de dissocier l’influence du climat de la pression anthropique pour analyser l’origine des changements environnementaux au cours de l’Holocène.
Vincent Lebreton
Palynologue, maître de conférences
Département de Préhistoire, UMR 7194 CNRS « Histoire naturelle de l’Homme préhistorique », Muséum national d'Histoire naturelle
La palynologie permet de séparer l’influence du climat de l’impact anthropique dans la structuration des environnements. Si les activités des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique ne modifient pas le milieu végétal, l’agriculture et l’élevage à partir du Néolithique vont interférer avec la dynamique naturelle de la végétation liée au réchauffement climatique holocène.
C’est pendant le réchauffement climatique holocène que s’enregistre la transition entre les populations de chasseurs-cueilleurs du Paléolithique et les sociétés d’agriculteurs et d’éleveurs du Néolithique. Auparavant au Pléistocène, l’environnement n’est pas modifié de façon perceptible par les activités humaines et la dynamique spatiale et temporelle de la végétation est uniquement liée aux variations climatiques.
L’Homme préhistorique du Paléolithique s’adapte aux contraintes environnementales et climatiques. Par contre, les nouveaux comportements de subsistance des sociétés préhistoriques à partir du Néolithique vont modifier durablement les paysages en surimposant l’impact de l’anthropisation aux effets du réchauffement climatique global. Les cultures pratiquées et/ou les phases de déforestation sont visibles sur les diagrammes polliniques. Ainsi, la palynologie permet de dissocier l’influence du climat de la pression anthropique pour analyser l’origine des changements environnementaux au cours de l’Holocène.
Vincent Lebreton
Palynologue, maître de conférences
Département de Préhistoire, UMR 7194 CNRS « Histoire naturelle de l’Homme préhistorique », Muséum national d'Histoire naturelle
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