Depuis trois ans, l'Institut français de Slovénie, l’Institut national de l'éducation slovène et La Compagnie des Temps blancs s'associent pour célébrer la Journée de la Francophonie. Le projet met en relation des lycéens de différents établissements et les implique dans la réalisation d’un spectacle commun, où la proposition collective est au cœur du travail de mise en scène. Ces ateliers développent les échanges entre établissements scolaires et enseignants concernés. Cette proposition d’ateliers et de spectacle impulse la mise en mouvement du réseau de la francophonie à travers la Slovénie.
L'Européenne met en scène les institutions européennes et les problèmes de traduction qu'elles impliquent. La langue principale en est, bien sûr, le français, mais d'autres langues sont employées : le portugais, le polonais, le slovaque, l'anglais... Le public est traité comme appartenant à l'espace de la fiction : les spectateurs figureront, le temps de la représentation, les interprètes de l'Union.
La pièce traite avec humour de la notion de projet européen, à travers des personnages d'artistes ou de linguistes de toutes les nationalités convoqués par l'institution pour réaliser des commandes : un poète est chargé d'écrire une épopée européenne, un compositeur de créer un hymne européen avec trois musiciens en guise d'orchestre - qui ne peuvent jouer un morceau sans être accusés de lobbying, une installatrice rejoue en continu le référendum « pour ou contre une constitution européenne », un performeur paranoïaque cherche à dénoncer le fonctionnement de l'institution, et, ne trouvant rien à dénoncer, s'attaque aux fonctionnements de sélection artistique, une jeune femme vient raconter l'histoire de la plus vieille femme de l'Europe, symbole poétique d'une vieille Europe agonisante et pourtant capable encore de danser, danser à s'en rompre les os.
L'Européenne met en scène les institutions européennes et les problèmes de traduction qu'elles impliquent. La langue principale en est, bien sûr, le français, mais d'autres langues sont employées : le portugais, le polonais, le slovaque, l'anglais... Le public est traité comme appartenant à l'espace de la fiction : les spectateurs figureront, le temps de la représentation, les interprètes de l'Union.
La pièce traite avec humour de la notion de projet européen, à travers des personnages d'artistes ou de linguistes de toutes les nationalités convoqués par l'institution pour réaliser des commandes : un poète est chargé d'écrire une épopée européenne, un compositeur de créer un hymne européen avec trois musiciens en guise d'orchestre - qui ne peuvent jouer un morceau sans être accusés de lobbying, une installatrice rejoue en continu le référendum « pour ou contre une constitution européenne », un performeur paranoïaque cherche à dénoncer le fonctionnement de l'institution, et, ne trouvant rien à dénoncer, s'attaque aux fonctionnements de sélection artistique, une jeune femme vient raconter l'histoire de la plus vieille femme de l'Europe, symbole poétique d'une vieille Europe agonisante et pourtant capable encore de danser, danser à s'en rompre les os.
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Éducation