Dans le cadre de son cycle de conférences annuel, l'ENSAB invite Yoan Le Corvec, Gwen David et Pascal Debard , architectes, de l'agence DDL à présenter sa conférence intitulée "Travaux récents".
Présentation de DDL :
En 2007, Pascal Debard souhaite pérenniser l’agence qu’il a démarrée en 1989 en intégrant la génération suivante. Avec Gwen David et Yoann le Corvec qui travaillent à l’agence depuis quelques années, ils créent ddl architectes qui est aujourd’hui une agence de 15 personnes principalement tournée vers la commande publique. Installée à Lorient, l’agence construit dans le grand ouest des projets appartenant à des domaines très variés.
Le travail à trois résulte d’un apprentissage pendant de longues heures d’échanges et de travail dans le respect de l’autre. Il nous a permis de trouver une identité, basée sur des concepts qui nous rassemblent. Nos projets, toujours contextualisés s’attachent d’abord à la fonction. Le plan se dessine, la forme se devine simultanément. C’est un travail de modelage qui associe les lignes et la matière. Trouver le geste juste, celui qui installe nos projets dans leur environnement et révèle ce qui est déjà là. Notre manière d’écrire, le souci du traitement simple des espaces, nous permet d’assurer une continuité dans notre production quel que soit le sujet.
Projets récents :
Il y a-t-il quelque chose de commun entre les bureaux de la Dgiss à Vannes, la médiathèque du Relecq Kerhuon, les gymnases de Brest et de Crevin, la maison de l’enfance de Bannalec, les écoles de Paimboeuf et de Lorient et les collèges de Ploufragan et de Pleyben ?
Nous voulons tout simplement vous parler de nos derniers projets, de la manière de les appréhender, de les inscrire dans leur contexte, de les fabriquer. À chaque fois la même démarche, on prend connaissance du programme, on appréhende le site, en cherchant à comprendre ce qu’exprime le lieu.
La compacité est aujourd’hui recherchée pour résoudre des questions portant sur le confort au sens large : économie, performance énergétique, parcours, … on esquisse un plan rectangulaire qui nous permet une première organisation des fonctions, mais aussi de mesurer le plan dans son contexte pour le déformer et ensuite le remettre en cause.
Le plan se dessine, la forme se devine simultanément, la façade apparait. Toutes ces phases du projet sont abordées dans la même temporalité. On fait fonctionner le plan, la question de l’usage nous interroge sans cesse pour nous conduire vers la forme puis la matière. L’écriture se juge dans les lignes mais aussi dans les détails qui sont esquissés, discutés, arrêtés, très tôt dans le déroulé du projet car ils en sont la caractérisation.
Révélée dans sa nature première nous utilisons la matière et les qualités esthétiques qui lui sont propres, pour façonner nos bâtiments. Souvent monolithiques ou pour le moins minimalistes dans le choix des matériaux, ils sont formalisés de manière épurée, comme sculptés dans la matière.
C’est un travail de modelage qui associe lignes et matières, de celles que l’on peut construire et toucher tout simplement, un travail qui finit par installer des systématismes dans les choix en fonction des sujets que nous avons à traiter.
Nécessairement induite par le plan, la forme n’est jamais gratuite, elle est utilisée pour servir l’intérêt du projet. La lumière toujours très généreuse, est au coeur de nos bâtiments grâce à des ouvertures souvent dessinés XXL. Cette manière de percer la matière, de domestiquer la lumière, de jouer avec les proportions de pleins et de vides, et de lier l’intérieur et l’extérieur installe nos bâtiments dans leur contexte qu’ils cherchent toujours à révéler.
A l’intérieur, la cohérence et la simplicité des espaces nous mènent aussi vers une forme de neutralité dans nos choix, le blanc s’impose d’abord, puis la couleur, la matière et la lumière sont insérées par petites touches pour mettre en valeur quelques moments d’espaces.
Imaginer, mettre au point, construire nos projets, quel que soit leur taille ou leur objet, reste pour nous une aventure humaine dans le sens le plus littéral du terme qui signifie aussi suivre les hommes et les femmes qui le façonneront de leurs mains, et participer à la construction de notre cadre bâti, en toute modestie mais avec la conviction et l’espoir d’être utile et pertinent.
Notre pratique évolue, avec la prise de conscience collective du respect de notre environnement, mais notre approche de l’architecture reste la même, avec cette ambition qui est la nôtre, de trouver le geste juste, celui qui installe nos projets avec force et retenue à la fois, dans l’environnement qui leurs est dédié, pour révéler ce qui déjà là. Cette qualité du geste, c’est aussi une manière d’écrire et de dessiner nos projets, de la juste proportion
Plus d'informations : http://www.ddl-architectes.com/agence/
Présentation de DDL :
En 2007, Pascal Debard souhaite pérenniser l’agence qu’il a démarrée en 1989 en intégrant la génération suivante. Avec Gwen David et Yoann le Corvec qui travaillent à l’agence depuis quelques années, ils créent ddl architectes qui est aujourd’hui une agence de 15 personnes principalement tournée vers la commande publique. Installée à Lorient, l’agence construit dans le grand ouest des projets appartenant à des domaines très variés.
Le travail à trois résulte d’un apprentissage pendant de longues heures d’échanges et de travail dans le respect de l’autre. Il nous a permis de trouver une identité, basée sur des concepts qui nous rassemblent. Nos projets, toujours contextualisés s’attachent d’abord à la fonction. Le plan se dessine, la forme se devine simultanément. C’est un travail de modelage qui associe les lignes et la matière. Trouver le geste juste, celui qui installe nos projets dans leur environnement et révèle ce qui est déjà là. Notre manière d’écrire, le souci du traitement simple des espaces, nous permet d’assurer une continuité dans notre production quel que soit le sujet.
Projets récents :
Il y a-t-il quelque chose de commun entre les bureaux de la Dgiss à Vannes, la médiathèque du Relecq Kerhuon, les gymnases de Brest et de Crevin, la maison de l’enfance de Bannalec, les écoles de Paimboeuf et de Lorient et les collèges de Ploufragan et de Pleyben ?
Nous voulons tout simplement vous parler de nos derniers projets, de la manière de les appréhender, de les inscrire dans leur contexte, de les fabriquer. À chaque fois la même démarche, on prend connaissance du programme, on appréhende le site, en cherchant à comprendre ce qu’exprime le lieu.
La compacité est aujourd’hui recherchée pour résoudre des questions portant sur le confort au sens large : économie, performance énergétique, parcours, … on esquisse un plan rectangulaire qui nous permet une première organisation des fonctions, mais aussi de mesurer le plan dans son contexte pour le déformer et ensuite le remettre en cause.
Le plan se dessine, la forme se devine simultanément, la façade apparait. Toutes ces phases du projet sont abordées dans la même temporalité. On fait fonctionner le plan, la question de l’usage nous interroge sans cesse pour nous conduire vers la forme puis la matière. L’écriture se juge dans les lignes mais aussi dans les détails qui sont esquissés, discutés, arrêtés, très tôt dans le déroulé du projet car ils en sont la caractérisation.
Révélée dans sa nature première nous utilisons la matière et les qualités esthétiques qui lui sont propres, pour façonner nos bâtiments. Souvent monolithiques ou pour le moins minimalistes dans le choix des matériaux, ils sont formalisés de manière épurée, comme sculptés dans la matière.
C’est un travail de modelage qui associe lignes et matières, de celles que l’on peut construire et toucher tout simplement, un travail qui finit par installer des systématismes dans les choix en fonction des sujets que nous avons à traiter.
Nécessairement induite par le plan, la forme n’est jamais gratuite, elle est utilisée pour servir l’intérêt du projet. La lumière toujours très généreuse, est au coeur de nos bâtiments grâce à des ouvertures souvent dessinés XXL. Cette manière de percer la matière, de domestiquer la lumière, de jouer avec les proportions de pleins et de vides, et de lier l’intérieur et l’extérieur installe nos bâtiments dans leur contexte qu’ils cherchent toujours à révéler.
A l’intérieur, la cohérence et la simplicité des espaces nous mènent aussi vers une forme de neutralité dans nos choix, le blanc s’impose d’abord, puis la couleur, la matière et la lumière sont insérées par petites touches pour mettre en valeur quelques moments d’espaces.
Imaginer, mettre au point, construire nos projets, quel que soit leur taille ou leur objet, reste pour nous une aventure humaine dans le sens le plus littéral du terme qui signifie aussi suivre les hommes et les femmes qui le façonneront de leurs mains, et participer à la construction de notre cadre bâti, en toute modestie mais avec la conviction et l’espoir d’être utile et pertinent.
Notre pratique évolue, avec la prise de conscience collective du respect de notre environnement, mais notre approche de l’architecture reste la même, avec cette ambition qui est la nôtre, de trouver le geste juste, celui qui installe nos projets avec force et retenue à la fois, dans l’environnement qui leurs est dédié, pour révéler ce qui déjà là. Cette qualité du geste, c’est aussi une manière d’écrire et de dessiner nos projets, de la juste proportion
Plus d'informations : http://www.ddl-architectes.com/agence/
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