Film Tamazight chaoui ( Bazza )
- il y a 17 ans
Des films interprétés en tamazight
Les jeunes de Tkout, une localité située au fin fond des Aurès, ne cessent de surprendre et créer l’événement ces jours-ci dans toute la région de l’Ighzer Amellal. Après avoir tenu la dragée haute aux autorités locales ces dernières années en s’engageant corps et âme dans le mouvement des Arouch, voilà qu’ils récidivent encore une fois en s’illustrant, cette fois-ci, par l’interprétation en Tcawit de films étrangers, comme celui de « Bloodsport » de Jean Claude Van Damme. Même si ces traductions réalisées sur des disques compacts sont loin d’être parfaites, il n’en demeure pas moins que ces films dans leur nouvelle version font le tour des foyers et connaissent un succès remarquable chez la population de tout l’Ighzer Amellal. Et comme revigorés par ce succès, le groupe de jeunes, auteurs de cette première initiative promettent d’autres actions dans les jours qui viennent. L’essentiel, pour eux apparemment, est de contribuer, un tant soit peu, à soustraire, le parler chaoui de cette longue et interminable léthargie. Mais quoi que l’on dise de cette première initiative qui reste l’œuvre de jeunes amateurs sans moyens conséquents, force est de constater que ceux-ci, qui ne sont mus que par cet amour qu’ils portent pour tamazight, ont enfin compris que seule la production est à même de pérenniser et de promouvoir leur langue ancestrale.
Salim Guettouchi .
Video montage n'ufus .
Les jeunes de Tkout, une localité située au fin fond des Aurès, ne cessent de surprendre et créer l’événement ces jours-ci dans toute la région de l’Ighzer Amellal. Après avoir tenu la dragée haute aux autorités locales ces dernières années en s’engageant corps et âme dans le mouvement des Arouch, voilà qu’ils récidivent encore une fois en s’illustrant, cette fois-ci, par l’interprétation en Tcawit de films étrangers, comme celui de « Bloodsport » de Jean Claude Van Damme. Même si ces traductions réalisées sur des disques compacts sont loin d’être parfaites, il n’en demeure pas moins que ces films dans leur nouvelle version font le tour des foyers et connaissent un succès remarquable chez la population de tout l’Ighzer Amellal. Et comme revigorés par ce succès, le groupe de jeunes, auteurs de cette première initiative promettent d’autres actions dans les jours qui viennent. L’essentiel, pour eux apparemment, est de contribuer, un tant soit peu, à soustraire, le parler chaoui de cette longue et interminable léthargie. Mais quoi que l’on dise de cette première initiative qui reste l’œuvre de jeunes amateurs sans moyens conséquents, force est de constater que ceux-ci, qui ne sont mus que par cet amour qu’ils portent pour tamazight, ont enfin compris que seule la production est à même de pérenniser et de promouvoir leur langue ancestrale.
Salim Guettouchi .
Video montage n'ufus .