• il y a 8 ans
Retrouvez l'émission sur: http://www.webtvculture.com/

Depuis 1999, Philippe Besson trace son sillon. Discrètement, loin du tumulte du milieu littéraire, roman après roman, son écriture et son style ont conquis un large public et il est devenu l’un des auteurs phares de sa génération. Romancier des sentiments, sachant sonder au plus profond de l’être, dépeignant avec pudeur et sensibilité les sentiments humains, Philippe Besson sait toucher au plus profond de l’âme.
C’est avec deux livres chocs qu’on le découvrit « Son frère » et « En l’absence des hommes ». Il a aujourd’hui une quinzaine de titres à son actif et si la violence, la rage ou la haine peuvent habiter certaines de ses histoires, c’est surtout sur la difficulté d’aimer, de se construire, d’échanger que Philippe Besson écrit. Il l’a prouvé notamment avec « La trahison de Thomas Spencer », « Une bonne raison de se tuer » ou « La maison Atlantique ». Récemment, avec « Vivre vite », c’est James Dean qui était le héros de l’auteur mais là encore, un héros fragilisé, blessé, ne sachant comment et où aimer.
Dans les romans de Philippe Besson, le décor est souvent un personnage à part entière. S’il a à plusieurs reprises dépeint l’Amérique du Nord, c’est l’ambiance de la capitale portugaise qui sert de fil rouge à son nouveau roman « Les passants de Lisbonne ». Un homme et une femme que tout sépare se croisent sur la terrasse d’un hôtel. Tous deux sont là parce qu’ils ont perdu l’être aimé. Cette rencontre inattendue, qui ne sera ni une histoire d’amour, ni une histoire d’amour, leur permettra pourtant tous deux de se reconstruire.
Une histoire très saudade, à l’image de la ville de Libonne, entre mélancolie et espérance. Un coup de cœur en ce début d’année.
« Les passants de Lisbonne », le nouveau roman de Philippe Besson aux éditions Julliard

Recommandations