TRILLE D'un accordéon à l'autre
Régis Gizavo est né en 1959 à Tuléar au Sud-Ouest de Madagascar. « J'ai commencé par l'accordéon diatonique parce que ma famille est une famille musicienne. J'ai appris l'instrument comme ça : on essayait de trouver une mélodie avec mon frère, il y avait un petit défi. »
Régis joue pour les cérémonies d’exorcisme et les circoncisions.
Avec l’autorisation de son père il participe à des soirées animées pour lesquelles il utilise l’accordéon du groupe. Il y joue des tangos et paso-dobles et des valses pour les français vivant à Madagascar. Le samedi soir quand la fatigue des autres musiciens augmente, il interprète ses quelques compositions.
Il écoute, il apprend. « Quand on est musicien, on s'inspire toujours de quelqu’un, il y a toujours quelque chose qui vient d'ailleurs. » Les anciens sont sa première source musicale.
Dans les années 70 sur Radio Mozambique il écoute des musiques portugaises très typées. Celles-ci sont proches de la musique malgache qu’il connait.
Avec le duo « Régis Sy Landy » le premier enregistrement à Tananarive sera le déclic. La télévision malgache réalise un clip. Sa seule chanson enregistrée devient un succès à la radio.
En 1989 il gagne le prix Média au concours « découvertes R F I » avec la chanson « Mikéa ». À Conakry c'est la rencontre décisive avec Francis Lassus.
En 1990 il s'installe à Paris et répète avec la formation « Bohé Combo ».
« Avec ce groupe, c'est la fusion de tout le monde, chacun apporte sa couleur. »
Graeme Allwright rencontre Régis. « C'est un plaisir de travailler avec Régis, il apporte du bonheur autour de lui. »
Avec l'ensemble I Muvrini, c'est une autre expérience, une autre culture. Pour la première fois, il entend la polyphonie Corse.
En duo avec le percussionniste/batteur David Mirandon, c'est un travail d'écoute, d'échanges et de discussions.
En 1996, sortie du premier C D : « MIKÉA »
Les textes parlent essentiellement de son pays. Scènes de vie, d’exil, d’amitié...
En 2000 dans le deuxième C D : « SAMY OLOMBELO », Régis Gizavo poursuit sa démarche avec David Mirandon. Sur quelques titres, le bassiste François Soria se joint à eux ainsi que le guitariste Solo Razafindrakoto et Jean-François Bernardini pour un titre.
« Je suis parti de chez moi pour rencontrer les autres. »
C’est Christine Salem, Nathalie Natiembé, Boubacar Traoré et bien d’autres,
dont un grand monsieur au Brésil : Lénine, « quel dommage qu’il ne voyage pas ! »
En 2006 troisième disque « STORIES » avec Louis Mhlanga, et David Mirandon. Mélange d’Afrique Australe et d’Océan Indien.
Et puis Mano Solo. « Mano, le personnage fait le style. »
En 2009 il enregistre à Antananarivo le CD « Madagascar all stars » avec Marius Fenoamby, Erick Manana, Justin Vali, Dama et Olombelo Ricky.
Pour septembre 2010 un nouvel album, et plus tard un projet sur l’accordéon malgache, instrument de sa culture.
La démarche de Régis : rencontrer des gens pour échanger, surtout des gens qu’il ne connait pas. Construire et laisser
Régis joue pour les cérémonies d’exorcisme et les circoncisions.
Avec l’autorisation de son père il participe à des soirées animées pour lesquelles il utilise l’accordéon du groupe. Il y joue des tangos et paso-dobles et des valses pour les français vivant à Madagascar. Le samedi soir quand la fatigue des autres musiciens augmente, il interprète ses quelques compositions.
Il écoute, il apprend. « Quand on est musicien, on s'inspire toujours de quelqu’un, il y a toujours quelque chose qui vient d'ailleurs. » Les anciens sont sa première source musicale.
Dans les années 70 sur Radio Mozambique il écoute des musiques portugaises très typées. Celles-ci sont proches de la musique malgache qu’il connait.
Avec le duo « Régis Sy Landy » le premier enregistrement à Tananarive sera le déclic. La télévision malgache réalise un clip. Sa seule chanson enregistrée devient un succès à la radio.
En 1989 il gagne le prix Média au concours « découvertes R F I » avec la chanson « Mikéa ». À Conakry c'est la rencontre décisive avec Francis Lassus.
En 1990 il s'installe à Paris et répète avec la formation « Bohé Combo ».
« Avec ce groupe, c'est la fusion de tout le monde, chacun apporte sa couleur. »
Graeme Allwright rencontre Régis. « C'est un plaisir de travailler avec Régis, il apporte du bonheur autour de lui. »
Avec l'ensemble I Muvrini, c'est une autre expérience, une autre culture. Pour la première fois, il entend la polyphonie Corse.
En duo avec le percussionniste/batteur David Mirandon, c'est un travail d'écoute, d'échanges et de discussions.
En 1996, sortie du premier C D : « MIKÉA »
Les textes parlent essentiellement de son pays. Scènes de vie, d’exil, d’amitié...
En 2000 dans le deuxième C D : « SAMY OLOMBELO », Régis Gizavo poursuit sa démarche avec David Mirandon. Sur quelques titres, le bassiste François Soria se joint à eux ainsi que le guitariste Solo Razafindrakoto et Jean-François Bernardini pour un titre.
« Je suis parti de chez moi pour rencontrer les autres. »
C’est Christine Salem, Nathalie Natiembé, Boubacar Traoré et bien d’autres,
dont un grand monsieur au Brésil : Lénine, « quel dommage qu’il ne voyage pas ! »
En 2006 troisième disque « STORIES » avec Louis Mhlanga, et David Mirandon. Mélange d’Afrique Australe et d’Océan Indien.
Et puis Mano Solo. « Mano, le personnage fait le style. »
En 2009 il enregistre à Antananarivo le CD « Madagascar all stars » avec Marius Fenoamby, Erick Manana, Justin Vali, Dama et Olombelo Ricky.
Pour septembre 2010 un nouvel album, et plus tard un projet sur l’accordéon malgache, instrument de sa culture.
La démarche de Régis : rencontrer des gens pour échanger, surtout des gens qu’il ne connait pas. Construire et laisser
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