Cela ressemble à son dernier combat. A 65 ans, Hama Amadou, trois fois Premier ministre et ex président de l’Assemblée nationale, a bien l’intention de briguer la magistrature suprême du Niger lors du scrutin présidentiel prévu le 21 février 2016. Son parti, le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden Lumana Fa) doit l’investir comme candidat dimanche soir lors d’un Congrès de la formation qui se réunit à Zinder. En exil depuis un an en France, le futur candidat n’y participe pas mais prévoit de revenir prochainement dans son pays où il est poursuivi par la justice pour « supposition d’enfants » (attribution d’une paternité qui n’est pas la sienne) dans l’affaire des « bébés volés » nigérians. Dans cette interview accordée à L’Opinion, il se confie sur son engagement pour la présidentielle, les hypothèques judiciaires qui pèsent sur sa participation, sa rupture avec le parti au pouvoir et dresse le bilan des dernières années de gouvernance.
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