Visite à d'un parc à Moules à Hillion
Suite aux nombreux nettoyages raisonnés dans la réserve Naturelle de la baie de Saint Brieuc ; un petit groupe de « nettoyeurs » avec Cédric Jamet garde technicien a décidé de visiter une exploitation de mytiliculture. C'est-à-dire la « culture » de moules de bouchot.
Nous voulions comprendre pourquoi lors de ces nettoyages on trouvait par endroits beaucoup d’élastiques et de Jupettes tahitiennes.
La jupette c’est un morceau de plastique qui sert à empêcher les crabes de monter sur les pieux. Elle va être remplacée par des cônes plus solides.
Et les élastiques servent à attacher les moules à ces mêmes pieux.
Nous avons rendez-vous avec Bruno Crépieux, un mytiliculteur qui va nous parler de son métier. Un métier pas facile et par tous les temps.
L’activité mytilicole en Baie de Saint-Brieuc s’est développée dans les années soixante lorsque le bassin pionnier de la baie de l’Aiguillon est devenu saturé, et que les mytiliculteurs charentais ont recherché de nouveaux sites. Ils se sont alors intéressés aux larges estrans qu’offre la Bretagne nord, permettant une exploitation à basse mer.
Après quelques essais en 1960, la mytiliculture se développe dans la baie en 1964, par l’octroi de 68 km de bouchots dans l’anse de Morieux à des mytiliculteurs charentais et à quelques pêcheurs et agriculteurs (portée à 81.9 km en 1971). Elle est actuellement de 93,5km. Les concessions couvrent environ 320 ha (48 concessions).
La baie de Morieux est le deuxième bassin mytilicole de Bretagne nord et le quatrième au niveau national, avec une production annuelle de l’ordre de 4000 tonnes (10 % de la production française de moules d’élevage).
L’anse de Morieux offre la particularité d’exploiter la moule de bouchot et la moule sauvage. De mai à août, les mytiliculteurs fixent en spirale sur les pieux, des cordages ou filets de naissains contenant des petites moules provenant de la côte atlantique entre Noirmoutier et Arcachon. Une autre espèce de moule dite "sauvage" se fixe naturellement sur les bouchots. Elles resteront en mer entre 12 et 18 mois. Ensuite ces moules dites "de bouchots" pourront être commercialisées.
Merci à Bruno pour cette visite et accueil !
Pour en avoir Plus Vivre avec les oiseaux
http://vivre-avec-les-oiseaux.pagesperso-orange.fr/
Nous voulions comprendre pourquoi lors de ces nettoyages on trouvait par endroits beaucoup d’élastiques et de Jupettes tahitiennes.
La jupette c’est un morceau de plastique qui sert à empêcher les crabes de monter sur les pieux. Elle va être remplacée par des cônes plus solides.
Et les élastiques servent à attacher les moules à ces mêmes pieux.
Nous avons rendez-vous avec Bruno Crépieux, un mytiliculteur qui va nous parler de son métier. Un métier pas facile et par tous les temps.
L’activité mytilicole en Baie de Saint-Brieuc s’est développée dans les années soixante lorsque le bassin pionnier de la baie de l’Aiguillon est devenu saturé, et que les mytiliculteurs charentais ont recherché de nouveaux sites. Ils se sont alors intéressés aux larges estrans qu’offre la Bretagne nord, permettant une exploitation à basse mer.
Après quelques essais en 1960, la mytiliculture se développe dans la baie en 1964, par l’octroi de 68 km de bouchots dans l’anse de Morieux à des mytiliculteurs charentais et à quelques pêcheurs et agriculteurs (portée à 81.9 km en 1971). Elle est actuellement de 93,5km. Les concessions couvrent environ 320 ha (48 concessions).
La baie de Morieux est le deuxième bassin mytilicole de Bretagne nord et le quatrième au niveau national, avec une production annuelle de l’ordre de 4000 tonnes (10 % de la production française de moules d’élevage).
L’anse de Morieux offre la particularité d’exploiter la moule de bouchot et la moule sauvage. De mai à août, les mytiliculteurs fixent en spirale sur les pieux, des cordages ou filets de naissains contenant des petites moules provenant de la côte atlantique entre Noirmoutier et Arcachon. Une autre espèce de moule dite "sauvage" se fixe naturellement sur les bouchots. Elles resteront en mer entre 12 et 18 mois. Ensuite ces moules dites "de bouchots" pourront être commercialisées.
Merci à Bruno pour cette visite et accueil !
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