La quatrième édition des Rencontres du Mérinos aura lieu ce week-end du 9 et 10 novembre. Un évènement marqué par le passage de 1500 brebis dans les rues du centre-ville, du boulevard des Lices jusqu’au quartier de la Hauture dimanche.
En ce week-end prolongé de l’Armistice, les visiteurs devraient affluer en nombre dans les rues du centre historique dimanche 10 novembre, à l’occasion de la transhumance des bergers du pays d’Arles. 1500 brebis de la Crau sèche vont défiler pour l’occasion depuis le boulevard des Lices à partir de 10 h, dimanche, jusqu’aux arènes. "C’est un moment convivial ouvert à tout le monde, se réjouit Patrick Fabre, ingénieur agricole et directeur de la Maison de la transhumance. On s’attend à voir beaucoup de monde dans les rues d’Arles dimanche avec une belle météo. C’est un joli moment, à la fois symbolique et contemporain."
Une tradition inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité
Depuis 1997, la Maison de la Transhumance tâche de valoriser cette pratique des bergers sur La Routo, qui relie Arles à la vallée de la Stura, dans le Piémont italien. Une tradition partagée à l’échelle continentale. La quatrième édition des Rencontres du Mérinos d’Arles célébrera cette année, pour la première fois, l’inscription de "la transhumance, déplacement saisonnier des troupeaux" au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). Une distinction approuvée le 6 décembre dernier, après la candidature commune de neuf pays européens. Patrick Fabre se félicite de cette reconnaissance internationale, et souhaite continuer à transmettre le savoir-faire du métier de berger à la Maison de la transhumance, située dans le Domaine du Merle à Salon-de-Provence, où se trouve le plus ancien centre de formation de bergers encore en activité de France. "Les bergers transhument encore à pied pour aller chercher l’herbe neuve, souligne-t-il. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, la tradition a énormément évolué. Les éleveurs font le chemin accompagnés par des véhicules, ils portent des gilets, et ils ont des téléphones pour accompagner et sécuriser le mouvement !"
La veille de la transhumance jusqu’aux arènes, les Rencontres du Mérinos prendront leurs quartiers dans la Chapelle du Méjan. Samedi 9 novembre, à partir de 17 h, une table ronde sera organisée autour du "Berger, un métier un mouvement". Elle sera notamment animée par Jean-Dominique Guyonneau, qui présentera les nouveaux bergers de la promotion 2024 du centre de formation du Merle. Vanessa Chambard, bergère et photographe, présentera, elle, ses plus beaux clichés de brebis réalisés en montagne avec les bêtes. Un récit intime qui part du pastoralisme pour s’emparer de questions plus larges autour de l’écologie, du genre et du travail. "La chapelle du Méjan est un lieu symbolique pour nous, car c’était par le passé un entrepôt de laine pour les éleveurs", détaille Patrick Fabre, membre de l’organisation des Rencontres.
En ce week-end prolongé de l’Armistice, les visiteurs devraient affluer en nombre dans les rues du centre historique dimanche 10 novembre, à l’occasion de la transhumance des bergers du pays d’Arles. 1500 brebis de la Crau sèche vont défiler pour l’occasion depuis le boulevard des Lices à partir de 10 h, dimanche, jusqu’aux arènes. "C’est un moment convivial ouvert à tout le monde, se réjouit Patrick Fabre, ingénieur agricole et directeur de la Maison de la transhumance. On s’attend à voir beaucoup de monde dans les rues d’Arles dimanche avec une belle météo. C’est un joli moment, à la fois symbolique et contemporain."
Une tradition inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité
Depuis 1997, la Maison de la Transhumance tâche de valoriser cette pratique des bergers sur La Routo, qui relie Arles à la vallée de la Stura, dans le Piémont italien. Une tradition partagée à l’échelle continentale. La quatrième édition des Rencontres du Mérinos d’Arles célébrera cette année, pour la première fois, l’inscription de "la transhumance, déplacement saisonnier des troupeaux" au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). Une distinction approuvée le 6 décembre dernier, après la candidature commune de neuf pays européens. Patrick Fabre se félicite de cette reconnaissance internationale, et souhaite continuer à transmettre le savoir-faire du métier de berger à la Maison de la transhumance, située dans le Domaine du Merle à Salon-de-Provence, où se trouve le plus ancien centre de formation de bergers encore en activité de France. "Les bergers transhument encore à pied pour aller chercher l’herbe neuve, souligne-t-il. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, la tradition a énormément évolué. Les éleveurs font le chemin accompagnés par des véhicules, ils portent des gilets, et ils ont des téléphones pour accompagner et sécuriser le mouvement !"
La veille de la transhumance jusqu’aux arènes, les Rencontres du Mérinos prendront leurs quartiers dans la Chapelle du Méjan. Samedi 9 novembre, à partir de 17 h, une table ronde sera organisée autour du "Berger, un métier un mouvement". Elle sera notamment animée par Jean-Dominique Guyonneau, qui présentera les nouveaux bergers de la promotion 2024 du centre de formation du Merle. Vanessa Chambard, bergère et photographe, présentera, elle, ses plus beaux clichés de brebis réalisés en montagne avec les bêtes. Un récit intime qui part du pastoralisme pour s’emparer de questions plus larges autour de l’écologie, du genre et du travail. "La chapelle du Méjan est un lieu symbolique pour nous, car c’était par le passé un entrepôt de laine pour les éleveurs", détaille Patrick Fabre, membre de l’organisation des Rencontres.
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00:00J'ai passé mon week-end ici pour mon anniversaire. Marie m'héberge chez elle et je suis tombée par hasard sur la transhumance.
00:07Je kiffe grave !
00:08Alors l'importance de la transhumance déjà c'est un système pastoral que l'on fait chaque année.
00:30Là c'est un moment festif que nous procurons aux Arlésiens.
00:33Mais nous c'est notre fonctionnement de travail et notre vie.
00:38On a la chance d'avoir la Mairie Nostal qui porte le nom de Nosteville.
00:42Et c'est important d'être au milieu des Arlésiens et de montrer qu'il y a encore des éleveurs de brebis.
00:51Alors la brebis Mairie Nostal a la particularité de pratiquer la transhumance à l'époque à pied.
00:58C'est une brebis qui était résistante et qui s'adaptait surtout à la plaine de la Croix qui est rude l'hiver et au printemps avec la sécheresse.
01:05Et de supporter la longue marche vers les Alpes qui dure entre 12 et 15 jours, ça dépendait où on allait en montagne.
01:12Et après de s'adapter aussi sur les montagnes où on boit.
01:18C'est important qu'ils connaissent, qu'ils voient les moutons.
01:26D'abord c'est très beau et puis moi j'en ai connu certains des bergers en faisant la transhumance.
01:30J'adore ça donc c'est une façon aussi de se raconter cette histoire-là.
01:34Depuis que j'ai grandi ici, j'ai toujours vu l'inscription sur la chapelle de mes gens.
01:38Donc là ça correspond à quelque chose.
01:40Et puis c'est beau ces moutons, ça nous relie à la montagne, ça a plein de choses.