Plouguin 29830
video sur la commune de plouguin 29830
L'origine de Plouguin se perd dans la nuit des temps. Communément il est admis que Plouguin vient de Plougwenn. Certains érudits opposent gin à rin (Plourin) désignant les versants d'une colline. GIN, EN NOTRE LANGUE BRETONNE, VEUT DIRE L'ENVERS. IL A DONNE PLOUGUIN (orthographe Bretonne). Fragan, roi de Plouguin, est né sur les bords de la Tyn, Plou-Tin se serait-il transformé? L'hogiographe du XVIIe siècle, Albert Le Grand, est contesté, à juste titre, sur bien des points, mais sa Vie des saints bretons, parue en 1636, demeure une source très riche de renseignements. Albert Le Grand écrit Ploukin et il est d'ordinaire bien au courant de la prononciation locale.
En 1760, Mac Pherson a fait paraître un recueil de poèmes splendides qu'il attribue à Ossian, fils de Fingal, roi de Morven, barde Celtique du IIIe siècle. On a accusé l'auteur anglais de supercherie. Son œuvre eut un retentissement mondial. Aujourd'hui on reconnaît qu'il s'est pour le moins inspiré de chants très anciens. Dans les poèmes d'Ossian, Kin désigne le chef. Plouguin voudrait ainsi dire : le domaine du chef. L'épée du roi Arthur, ou du moins un fragment , se trouverait enterrée quelque part à Plouguin avec le grand trésor du Gorsedd. La tradition populaire est très tenace à ce sujet depuis des siècles. Il est normal que Plouguin tienne aux précieuses reliques du plus grand roi celtique, exalté par des légendes incomparables, les plus belles du monde. Certains situent le trésor sous une table de pierre de Lannoulouarn, d'autres sous une roche longue entre Menez an Hars et Goueled ar Hoad, que quinze chevaux ont traînée sur char à rouleau, en 1869, jusqu'au manoir de Keraskoet. Sous cette pierre, dit-on, se cachait un vieux druide gardien. Le soir, au clair de lune, il apparaissait dans les landes. Il portait bure d'étoffe brune, sur le cœur un pectoral en forme de croissant, sur la tête une couronne de feuilles de chêne. De mystérieux dignitaires venaient parfois lui tenir compagnie.
En 1845, dans un lavoir, près de la ferme de Kerdrein, a été découvert un torque ou collier celtique en or. Même certains noms de villages actuels évoquent l'épopée arthurienne, les fameux romans de la Table ronde. Nos ancêtres plaçaient auprès du Dieu unique, trois fées, chargées de l'aider dans la gouvernement du monde : MORGANE, fée de la Mer (devenue Morvan, Kermorvan). VIVIANE, fée des forêts, dont le nom a subi, suivant les siècles et les lieux, beaucoup de transformations : Via, Vien, Vinien . . . d'où Kervinien et même Kervian. GWENN, fée de la fécondité, à qui l'on attribuait trois seins. Lezwenn . tout paraît indiquer que Plouguin fut un très grand centre de dévotion .
L'origine de Plouguin se perd dans la nuit des temps. Communément il est admis que Plouguin vient de Plougwenn. Certains érudits opposent gin à rin (Plourin) désignant les versants d'une colline. GIN, EN NOTRE LANGUE BRETONNE, VEUT DIRE L'ENVERS. IL A DONNE PLOUGUIN (orthographe Bretonne). Fragan, roi de Plouguin, est né sur les bords de la Tyn, Plou-Tin se serait-il transformé? L'hogiographe du XVIIe siècle, Albert Le Grand, est contesté, à juste titre, sur bien des points, mais sa Vie des saints bretons, parue en 1636, demeure une source très riche de renseignements. Albert Le Grand écrit Ploukin et il est d'ordinaire bien au courant de la prononciation locale.
En 1760, Mac Pherson a fait paraître un recueil de poèmes splendides qu'il attribue à Ossian, fils de Fingal, roi de Morven, barde Celtique du IIIe siècle. On a accusé l'auteur anglais de supercherie. Son œuvre eut un retentissement mondial. Aujourd'hui on reconnaît qu'il s'est pour le moins inspiré de chants très anciens. Dans les poèmes d'Ossian, Kin désigne le chef. Plouguin voudrait ainsi dire : le domaine du chef. L'épée du roi Arthur, ou du moins un fragment , se trouverait enterrée quelque part à Plouguin avec le grand trésor du Gorsedd. La tradition populaire est très tenace à ce sujet depuis des siècles. Il est normal que Plouguin tienne aux précieuses reliques du plus grand roi celtique, exalté par des légendes incomparables, les plus belles du monde. Certains situent le trésor sous une table de pierre de Lannoulouarn, d'autres sous une roche longue entre Menez an Hars et Goueled ar Hoad, que quinze chevaux ont traînée sur char à rouleau, en 1869, jusqu'au manoir de Keraskoet. Sous cette pierre, dit-on, se cachait un vieux druide gardien. Le soir, au clair de lune, il apparaissait dans les landes. Il portait bure d'étoffe brune, sur le cœur un pectoral en forme de croissant, sur la tête une couronne de feuilles de chêne. De mystérieux dignitaires venaient parfois lui tenir compagnie.
En 1845, dans un lavoir, près de la ferme de Kerdrein, a été découvert un torque ou collier celtique en or. Même certains noms de villages actuels évoquent l'épopée arthurienne, les fameux romans de la Table ronde. Nos ancêtres plaçaient auprès du Dieu unique, trois fées, chargées de l'aider dans la gouvernement du monde : MORGANE, fée de la Mer (devenue Morvan, Kermorvan). VIVIANE, fée des forêts, dont le nom a subi, suivant les siècles et les lieux, beaucoup de transformations : Via, Vien, Vinien . . . d'où Kervinien et même Kervian. GWENN, fée de la fécondité, à qui l'on attribuait trois seins. Lezwenn . tout paraît indiquer que Plouguin fut un très grand centre de dévotion .
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