Entamé dès l’annonce des textes relatifs aux peines planchers et à la suppression de l’excuse de minorité à 16 ans pour les délinquants récidivistes vendredi, le bras de fer entre le gouvernement et la magistrature risque de perdurer. Selon Serge Portelli, on accuse les juges de laxisme pour en faire des boucs émissaires, alors que "la justice n’a jamais été aussi répressive".
Passés de 48 000 à 60 500 en cinq ans, le nombre de détenus en France ne va pas cesser de croître, estime le magistrat. D’autant plus que l’instauration de peines-plancher, annoncée vendredi par Rachida Dati, la garde des Sceaux, a été fustigée par le Syndicat de la magistrature, qui craint le risque d’une surpopulation carcérale. De tradition anglo-saxonne, la peine minimale est l’un des chantiers prioritaires de Nicolas Sarkozy depuis 2002. Serge Portelli y voit, lui, une réduction de la marge de manoeuvre des juges.
Passés de 48 000 à 60 500 en cinq ans, le nombre de détenus en France ne va pas cesser de croître, estime le magistrat. D’autant plus que l’instauration de peines-plancher, annoncée vendredi par Rachida Dati, la garde des Sceaux, a été fustigée par le Syndicat de la magistrature, qui craint le risque d’une surpopulation carcérale. De tradition anglo-saxonne, la peine minimale est l’un des chantiers prioritaires de Nicolas Sarkozy depuis 2002. Serge Portelli y voit, lui, une réduction de la marge de manoeuvre des juges.
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