Le son au cinéma : son subjectif

  • il y a 10 ans
Soy Cuba, Mikhaïl Kalatozof, 1964 (1’38)
Cet extrait illustre le son subjectif : de la même façon que la caméra prend souvent la place du regard d’un personnage dans les films, l‘expérience est ici celle de la perception sonore imaginée de cet homme en train de mourir. Les images accompagnent également cette sensation qui se termine avec le silence et l’image du linceul recouvrant le visage du mort.
A noter par ailleurs que Soy Cuba, film de propagande brillant, recèle des plans séquences parmi les plus époustouflants jamais produits par le cinéma…