Le son au cinéma : décrochage spatial (2)

  • il y a 10 ans
Cet extrait permet d’illustrer deux particularités. Dans un premier temps, on entend une disjonction sonore lorsque sont perçues les voix de l’extérieur du module, dans un cas classique de décrochement spatial. Pour bien nous faire sentir que nous sommes à l’extérieur, Stanley Kubrick déforme alors la voix, comme si elle était plus lointaine… même si bien sûr le son ne se propageant pas dans le vide, il est tout à fait impossible d’entendre quoi que soit du point de vue du spectateur dans l’espace.
Cet extrait présente une autre curiosité : celui de comprendre des moments de silence total, sans aucun bruit de fond, ce qui est très rare dans le cinéma. Pour le coup, ce choix illustre bien le silence de l’espace…