La direction niera jusqu’au 12 juillet 2006, et après 3 jours de blocage en pleine saison haute, avouera enfin qu’il pourrait en effet y avoir une restructuration lourde…. Effectivement elle fut très lourde, puisque c’était la fermeture du site. Pendant 6 mois les salariés feront tout ce qu’ils peuvent pour essayer de sauver cette usine. Actions pacifiques auprès de la population et des consommateurs, appel aux politiques, aux médias, manifestations, propositions de solutions alternatives, négociations. Malheureusement, on apprendra plus tard que le projet existait depuis 2004. Le groupe américain Newell Rubbermaid, dans sa logique purement capitaliste ne veut plus de cette usine. Au cours d’une table ronde en octobre 2006 à Valence les représentants américains ne nous ont plus laissé aucun espoir.
Et la dictature capitaliste a imposé sa loi, répression, sanctions, mise en place de mercenaires, huissiers, de maitres chiens, vol des machines, pillage de l’usine, division des salariés par l’attribution de primes scandaleuses pour participer au démantèlement de l’entreprise
Parmi les forces de gauche, Olivier Besancenot est le seul représentant politique qui nous a gratifié d’un soutien constant (venu 2 fois sur le site) et n’a jamais manqué de populariser notre lutte et de se tenir informer chaque semaine de l’évolution de notre combat.
Ce qui s’est passé à Valence est légal. La loi a permis cette fermeture et compliqué la défense des salariés. Nous ne nous sommes pas battus avec les mêmes armes. Et c’est bien les reformes du droit du travail initiés par Fillon en 2003 qui nous ont savonné la planche, et c’est bien Sellieres et sa vision personnelle du patriotisme économique et la loi Beregovoy de déréglementation financière de 1986 qui libéralise l’entrée (et le retrait) de capitaux étrangers, qui ont rendu cette situation possible. C’est cette loi qui donne tant de pouvoir à la finance et aux actionnaires.
Et la dictature capitaliste a imposé sa loi, répression, sanctions, mise en place de mercenaires, huissiers, de maitres chiens, vol des machines, pillage de l’usine, division des salariés par l’attribution de primes scandaleuses pour participer au démantèlement de l’entreprise
Parmi les forces de gauche, Olivier Besancenot est le seul représentant politique qui nous a gratifié d’un soutien constant (venu 2 fois sur le site) et n’a jamais manqué de populariser notre lutte et de se tenir informer chaque semaine de l’évolution de notre combat.
Ce qui s’est passé à Valence est légal. La loi a permis cette fermeture et compliqué la défense des salariés. Nous ne nous sommes pas battus avec les mêmes armes. Et c’est bien les reformes du droit du travail initiés par Fillon en 2003 qui nous ont savonné la planche, et c’est bien Sellieres et sa vision personnelle du patriotisme économique et la loi Beregovoy de déréglementation financière de 1986 qui libéralise l’entrée (et le retrait) de capitaux étrangers, qui ont rendu cette situation possible. C’est cette loi qui donne tant de pouvoir à la finance et aux actionnaires.
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