Le système de surveillance sanitaire est un outil indispensable pour mesurer et suivre l’état de santé de la population.
Il permet de suivre les maladies courantes et les décès et de donner l’alerte lorsqu’ une épidémie survient ou que la situation dans le camp se dégrade.
Tous les niveaux d’un système de santé, hôpitaux, centres et postes de santé et toutes les autres structures sanitaires, ainsi que les agents de santé communautaire, contribuent à la collecte de données.
Un bon système de surveillance doit rester aussi simple que possible et se base sur trois catégories de données , les données démographiques , le nombre des décès et le nombre des consultations par maladie.
A) Démographie
Cette catégorie est essentielle pour déterminer la taille et la composition de la population réfugiée.
Elle sert également de dénominateur pour calculer les indicateurs de mortalité et de morbidité
Les données démographiques comptabilisent essentiellement la population totale, le nombre d’enfants en dessous de 5 ans, la répartition par sexe et le nombre d’arrivées et de départs.
La population peut être estimée principalement par :
- un comptage de l’habitat par secteurs du camp.
- un recensement ou un enregistrement des déplacés
- l’utilisation des activités du programme, notamment vaccinales
Connaître la répartition par âge et par sexe des populations permet également de se poser des questions pertinentes et de cibler les groupes à risques.
B) Mortalité
Le taux de mortalité est l’indicateur clef pour mesurer la gravité d’une situation.
En situation d’urgence, le seuil de gravité a été fixé à 1 décès pour 10 000 et par jour, soit le double du taux en situation « hors crise »
Pour les enfants de moins de 5 ans, ce seuil de gravité a été fixé à 2 décès pour 10 000 et par jour.
Si le comptage des décès dans les structures de soins est utile, il est souvent insuffisant, parce que de nombreuses personnes meurent dans leurs abris. Il doit donc être complété par la mortalité globale qui survient sur le site ou dans le camp.
La surveillance de la mortalité se fait de différentes manières :
- par un système communautaire de surveillance où les agents de santé communautaire enregistrent les décès, les naissances, les arrivées et les départs dans leurs secteurs une fois par semaine.
- ou par comptage des tombes ou données de distribution des linceuls.
C) Morbidité
L’indicateur de morbidité concerne à la fois les pathologies courantes, c’est-à-dire les diarrhées, la malnutrition, les infections respiratoires aigües et le paludisme, ainsi que les pathologies à potentiel épidémique comme la méningite, le choléra, ou la rougeole.
Les structures de santé représentent ici la source principale d’informations
en enregistrant le nombre de consultations par maladie.
Des définitions cliniques de cas sont mises au point pour chacune de ces maladies. Elles doivent être suffisamment simples pour que le personnel de santé puisse les utiliser et contribuer ainsi à établir l’incidence de chaque maladie au sein de la population de réfugiés.
(Conclusion)
L’intérêt de ce système de surveillance est de fournir des données chiffrées et utiles, sur lesquelles on peut s’appuyer pour déclencher un plan d’urgence ou pour ré-orienter les interventions en comparant l'évolution de la situation dans le temps.
Il permet également d'évaluer les besoins en ressources.
Il permet de suivre les maladies courantes et les décès et de donner l’alerte lorsqu’ une épidémie survient ou que la situation dans le camp se dégrade.
Tous les niveaux d’un système de santé, hôpitaux, centres et postes de santé et toutes les autres structures sanitaires, ainsi que les agents de santé communautaire, contribuent à la collecte de données.
Un bon système de surveillance doit rester aussi simple que possible et se base sur trois catégories de données , les données démographiques , le nombre des décès et le nombre des consultations par maladie.
A) Démographie
Cette catégorie est essentielle pour déterminer la taille et la composition de la population réfugiée.
Elle sert également de dénominateur pour calculer les indicateurs de mortalité et de morbidité
Les données démographiques comptabilisent essentiellement la population totale, le nombre d’enfants en dessous de 5 ans, la répartition par sexe et le nombre d’arrivées et de départs.
La population peut être estimée principalement par :
- un comptage de l’habitat par secteurs du camp.
- un recensement ou un enregistrement des déplacés
- l’utilisation des activités du programme, notamment vaccinales
Connaître la répartition par âge et par sexe des populations permet également de se poser des questions pertinentes et de cibler les groupes à risques.
B) Mortalité
Le taux de mortalité est l’indicateur clef pour mesurer la gravité d’une situation.
En situation d’urgence, le seuil de gravité a été fixé à 1 décès pour 10 000 et par jour, soit le double du taux en situation « hors crise »
Pour les enfants de moins de 5 ans, ce seuil de gravité a été fixé à 2 décès pour 10 000 et par jour.
Si le comptage des décès dans les structures de soins est utile, il est souvent insuffisant, parce que de nombreuses personnes meurent dans leurs abris. Il doit donc être complété par la mortalité globale qui survient sur le site ou dans le camp.
La surveillance de la mortalité se fait de différentes manières :
- par un système communautaire de surveillance où les agents de santé communautaire enregistrent les décès, les naissances, les arrivées et les départs dans leurs secteurs une fois par semaine.
- ou par comptage des tombes ou données de distribution des linceuls.
C) Morbidité
L’indicateur de morbidité concerne à la fois les pathologies courantes, c’est-à-dire les diarrhées, la malnutrition, les infections respiratoires aigües et le paludisme, ainsi que les pathologies à potentiel épidémique comme la méningite, le choléra, ou la rougeole.
Les structures de santé représentent ici la source principale d’informations
en enregistrant le nombre de consultations par maladie.
Des définitions cliniques de cas sont mises au point pour chacune de ces maladies. Elles doivent être suffisamment simples pour que le personnel de santé puisse les utiliser et contribuer ainsi à établir l’incidence de chaque maladie au sein de la population de réfugiés.
(Conclusion)
L’intérêt de ce système de surveillance est de fournir des données chiffrées et utiles, sur lesquelles on peut s’appuyer pour déclencher un plan d’urgence ou pour ré-orienter les interventions en comparant l'évolution de la situation dans le temps.
Il permet également d'évaluer les besoins en ressources.
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