Le regroupement massif de populations déplacées sur un site ou dans un camp exige rapidement l’organisation de l’hébergement et la dotation de biens de premières nécessités ou NFI en anglais.
Le surpeuplement aggrave les risques sanitaires et peut favoriser la transmission des maladies. La protection contre le soleil, la pluie, le froid et le vent sont indispensables pour le bien être des déplacés, ainsi qu’un espace de vie suffisant pour les familles.
Afin de réduire les risques sanitaires, la construction des abris et des structures de santé doit être engagée dès le premier jour d’intervention.
Abris et biens de premières nécessités
En phase d’urgence, MSF distribue généralement des bâches plastiques, appelées aussi “plastic sheeting” de 6 mètres sur 4 m.. Les déplacés les installent sur des structures en bois en guise de toiture.
Ces bâches imperméables seront souvent utilisées pendant plusieurs mois.
Si possible, les populations construisent leurs propres abris et reçoivent, si besoin, des matériaux disponibles localement pour faciliter l’approvisionnement, des outils et un support technique pour les assister.
La surface minimum requise pour chaque abri est de 3,5 m² par personne,
(typo à l’écran : Norme UNHCR = 3,5m2 / personne)
et 4,5 m² en pays froid.
Dans le cas où les ressources en matériaux locaux sont limitées, des tentes familiales peuvent être fournies comme structure provisoire avant d’envisager un abri individuel plus stabilisé.
Il est également essentiel pour vivre dans des conditions décentes d'avoir des biens de première nécessité tels que des ustensiles de cuisine, des jerricans pour transporter et stocker l’eau, des couvertures, des sources d'énergie tel que du bois ou du pétrole, voire un système de chauffage pour se protéger du froid.
Planification du site
Il faut porter une attention toute particulière à la manière dont le site est organisé, et ceci même si cet aspect est du ressort du Haut commissariat au réfugié ou de celui d’une autre organisation désignée
Cela ayant une influence directe sur l’accès aux soins des populations.
Le choix du site se fait dans la mesure du possible en fonction de critères clefs, comme la sécurité, l’espace disponible, la proximité de résidents, des sources d’eau, les risques environnementaux, l’accessibilité par la route.
Si les réfugiés se sont d’eux-mêmes implantés sur un site, il est préférable de réaliser des améliorations et des réorganisations plutôt que de chercher à changer radicalement l’organisation de l’habitat.
Par principe, le camp doit être établi à au moins 50 kms d’une frontière ou d’une zone de conflits et garder un caractère humanitaire et civil.
(typo à l’écran : Plus de 50 kms d’une frontière)
Le terrain aura une légère pente afin de fournir un drainage naturel des eaux.
L’espace du camp doit être suffisamment vaste pour les réfugiés présents mais également pour anticiper la possibilité d’un nouvel afflux. L’objectif est d’offrir un espace de 35 m² par personne.
L’organisation du site doit respecter, dans la mesure du possible, les habitudes culturelles et l’organisation sociale de la population, afin de mieux faire accepter les infrastructures et les programmes mis en œuvre. Les familles, les communautés ne seront pas séparées. Il faut à ce titre impliquer le plus largement possible les déplacés ou réfugiés dans la conception du site.
L’habitat s’organise idéalement par communauté de 8 à 16 abris,
avec des espaces communs annexes centralisés comme les latrines, les douches, les points d’eau.
Dans la mesure du possible, des logements spécifiques pour les groupes à risque tel que les enfants non accompagnés ou les personnes âgées seront créés.
(typo à l’écran : Groupe à risque = logements spécifiques)
Planification du site (Installations)
Il est important que la mise en place des structures de santé soit engagée dès le début de l’intervention afin d’accueillir et traiter les patients.
Pour les structures de santé et toutes les autres installations, que ce soit le système d’approvisionnement en eau, les installations sanitaires, le site de distribution de nourriture et les entrepôts, le centre d’accueil ou les installations communautaires comme le marché, les cimetières, on choisira l’emplacement adéquat en tenant compte de la structure du camp.
Les sources d’énergies doivent être également considérées. La déforestation résultant du bois utilisé comme combustible pour cuisiner peut, parfois, entraîner des problèmes politique et écologique.
Conclusion
Une organisation du camp et un habitat à la fois rationnels et adaptés à l’environnement politique et socio-culturel participent à la réduction des risques sanitaires, à la protection des populations et vient renforcer l’efficacité de l’aide apportée.
Le surpeuplement aggrave les risques sanitaires et peut favoriser la transmission des maladies. La protection contre le soleil, la pluie, le froid et le vent sont indispensables pour le bien être des déplacés, ainsi qu’un espace de vie suffisant pour les familles.
Afin de réduire les risques sanitaires, la construction des abris et des structures de santé doit être engagée dès le premier jour d’intervention.
Abris et biens de premières nécessités
En phase d’urgence, MSF distribue généralement des bâches plastiques, appelées aussi “plastic sheeting” de 6 mètres sur 4 m.. Les déplacés les installent sur des structures en bois en guise de toiture.
Ces bâches imperméables seront souvent utilisées pendant plusieurs mois.
Si possible, les populations construisent leurs propres abris et reçoivent, si besoin, des matériaux disponibles localement pour faciliter l’approvisionnement, des outils et un support technique pour les assister.
La surface minimum requise pour chaque abri est de 3,5 m² par personne,
(typo à l’écran : Norme UNHCR = 3,5m2 / personne)
et 4,5 m² en pays froid.
Dans le cas où les ressources en matériaux locaux sont limitées, des tentes familiales peuvent être fournies comme structure provisoire avant d’envisager un abri individuel plus stabilisé.
Il est également essentiel pour vivre dans des conditions décentes d'avoir des biens de première nécessité tels que des ustensiles de cuisine, des jerricans pour transporter et stocker l’eau, des couvertures, des sources d'énergie tel que du bois ou du pétrole, voire un système de chauffage pour se protéger du froid.
Planification du site
Il faut porter une attention toute particulière à la manière dont le site est organisé, et ceci même si cet aspect est du ressort du Haut commissariat au réfugié ou de celui d’une autre organisation désignée
Cela ayant une influence directe sur l’accès aux soins des populations.
Le choix du site se fait dans la mesure du possible en fonction de critères clefs, comme la sécurité, l’espace disponible, la proximité de résidents, des sources d’eau, les risques environnementaux, l’accessibilité par la route.
Si les réfugiés se sont d’eux-mêmes implantés sur un site, il est préférable de réaliser des améliorations et des réorganisations plutôt que de chercher à changer radicalement l’organisation de l’habitat.
Par principe, le camp doit être établi à au moins 50 kms d’une frontière ou d’une zone de conflits et garder un caractère humanitaire et civil.
(typo à l’écran : Plus de 50 kms d’une frontière)
Le terrain aura une légère pente afin de fournir un drainage naturel des eaux.
L’espace du camp doit être suffisamment vaste pour les réfugiés présents mais également pour anticiper la possibilité d’un nouvel afflux. L’objectif est d’offrir un espace de 35 m² par personne.
L’organisation du site doit respecter, dans la mesure du possible, les habitudes culturelles et l’organisation sociale de la population, afin de mieux faire accepter les infrastructures et les programmes mis en œuvre. Les familles, les communautés ne seront pas séparées. Il faut à ce titre impliquer le plus largement possible les déplacés ou réfugiés dans la conception du site.
L’habitat s’organise idéalement par communauté de 8 à 16 abris,
avec des espaces communs annexes centralisés comme les latrines, les douches, les points d’eau.
Dans la mesure du possible, des logements spécifiques pour les groupes à risque tel que les enfants non accompagnés ou les personnes âgées seront créés.
(typo à l’écran : Groupe à risque = logements spécifiques)
Planification du site (Installations)
Il est important que la mise en place des structures de santé soit engagée dès le début de l’intervention afin d’accueillir et traiter les patients.
Pour les structures de santé et toutes les autres installations, que ce soit le système d’approvisionnement en eau, les installations sanitaires, le site de distribution de nourriture et les entrepôts, le centre d’accueil ou les installations communautaires comme le marché, les cimetières, on choisira l’emplacement adéquat en tenant compte de la structure du camp.
Les sources d’énergies doivent être également considérées. La déforestation résultant du bois utilisé comme combustible pour cuisiner peut, parfois, entraîner des problèmes politique et écologique.
Conclusion
Une organisation du camp et un habitat à la fois rationnels et adaptés à l’environnement politique et socio-culturel participent à la réduction des risques sanitaires, à la protection des populations et vient renforcer l’efficacité de l’aide apportée.
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