Son, esprit et liberté

  • il y a 17 ans
Le sixième jour, Dédé créa le son. Pour être tout à fait exact, s’il ne le créa pas vraiment, pas réellement au sens épistémologique du terme (du grec épistémê «connaissance », «science » et logos « discours » merci Wiki), il permit et permet toujours de le faire vivre.

Cela peut paraître absurde de s'arrêter sur cette question. Pas tout à fait. Surtout si l'on se penche trois secondes sur deux points essentiels. I/ La place de la fenêtre dans le quotidien estival et II/ l'organisation des concerts.

Nous reviendrons plus longuement sur le point I/ à l'occasion d'un prochain sujet sur les zones inondables. Pour le II/, il faut adopter maintenant deux points de vue différents mais complémentaires. Et nécessaires.

Car oui, ami(e) lecteur, et tu le sais sûrement, le monde de la musique est bien étrange. Ses rites paganistes assorties aux joutes oratoires les plus diverses sèment le trouble dans le bon peuple. La quiétude et le repos mérité du travailleur/vacancier s’en trouvant dérangés, voilà tout l’édifice public tremblant sur ses bases. Aussi … force est-il de constater un certain raidissement dans la posture adoptée par l’administration pour écouter pépère un bon petit concert de rock avec un demi, des potes et des ca’huètes accoudé à un bon vieux zinc poli à l’huile de coude.

Parfois, l’image d’Epinal en prend un sacré coup sur la gueule et il faut un certain courage / une certaine passion / un bel amour de la liberté pour gérer une salle de concert. Donc ami(e) Internaute, en ouvrant cette porte d’un lieu, quelque part un samedi soir de février sur une île arrête toi deux secondes et repense à tes derniers concerts. Ah oui, c’est d’la balle une belle salle. Et pour continuer à s’y plaire, faut être à l’écoute. C’est fragile une salle. « J’suis Morgane de toi » chante Renaud. Il a raison, sur Oléron c’est à Saint-Pierre que ça se passe.

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