• il y a 12 ans
Après la tribune de Vincent Maraval publiée dans Le Monde et la mise en place des Assises de la diversité,
peut-on s’interroger sur l’économie du cinéma et aborder les questions qui embarrassent, afin de
réformer justement le système cinématographique français ? Le cinéma français coûte-t-il trop cher ? Si
oui, pourquoi ?

Une dizaine de mois après la publication de la tribune de Vincent Maraval, qui a ému au-delà du secteur sur
les excès que connait parfois le cinéma, le débat sera l’occasion d’un point d’étape, de perspective et
d’étude des différents travaux réalisés sur la rentabilité et sur les équilibres du cinéma.
Chaque acteur de la vie du film participe-t-il au niveau optimal au financement d’un film, aux risques
attenant à sa production, sa distribution, son exploitation, son exportation et sa diffusion ? Nombreux sont
les distributeurs à regretter que les producteurs ne partagent pas assez leurs risques. Nombreux sont les
producteurs à regretter que les distributeurs ne partagent pas assez leurs gains. Est-ce la logique même du
préfinancement qui doit être remise en question ?

Le marché français peut-il absorber à lui seul, autrement que par exception, des budgets de production en
croissance ? Le marché étranger peut-il compenser cette tendance ?
La tribune de Vincent Maraval dénonçait notamment une explosion des cachets hors de toute proportion.
Peut-être elle contrôlée ?

Le retentissement de ce coup de gueule n’était-il pas le signe de la nécessité de réformer le système du
cinéma français afin qu’il retrouve les vertus dont on le vante souvent ?

Animé par :

- Marc Tessier, Président de Vidéofutur Entertainment Group, Président du Forum des Images

Avec :

- Vincent Grimond, Président de Wild Bunch
- Alain Sussfeld, Directeur Général d’UGC, Président la Procirep
- Laurent Vallet, Directeur Général de l’IFCIC

Conclusion du débat par René Bonnell, en charge du Rapport sur la rentabilité des films français.

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