Extrait réunion sécurité centre ville Agde du 24.05.2013
Agde Centre et l’Insécurité
La sécurité fait partie des droits de l’homme fondamentaux. Sans sécurité, pas de liberté. Malheureusement, nous sommes loin du compte dans notre ville. Pour être juste, cela ne date pas d’aujourd’hui. La misère (Agde frôle le record chômage au niveau national), l’afflux de personnes en difficulté qui s’imaginent à tort que, comme le dit la chanson, « la misère est plus douce au soleil ».
Si donc cette situation existait avant la municipalité actuelle, on ne peut pas dire que celle-ci ait fait grand-chose pour y remédier. Cela ne sert à rien, d’avoir 65 personnels affectés à la police municipale, car, de notoriété publique, elle est le plus souvent passive.
Cette passivité est particulièrement évidente en centre-ville, où des voitures de grosses cylindrées sont totalement épargnées de toute contravention, alors qu’elles stationnent fort souvent de manière illégale. Une telle situation ne peut pas résulter du seul hasard. Il est vrai que les conducteurs des véhicules de service ou de fonction de la ville, qui devraient donner l’exemple, font exactement le contraire. Sans parler des insultes, des tapages nocturnes, des crottes de chien et des gens qui urinent dans les rues, les transformant en cloaques malodorants.
Depuis une décision prise par le gouvernement ayant précédé l’équipe actuelle, les statistiques de la délinquance par commune ne sont plus rendues publiques. Elles existent néanmoins et nous savons qu’Agde détient le record de la délinquance dans l’Hérault. Agde est connue de tous les services de police et de gendarmerie pour être une des villes les plus concernées par le trafic de drogue, notamment en centre-ville mais aussi au Cap. Nous n’exigeons pas du Maire de faire la guerre aux différents acteurs de la grosse délinquance, mais le maire étant le véritable « pivot » de la prévention de la délinquance sa responsabilité n’est pas illusoire. En effet l’article 1er de la loi du 5 mars 2007 institue le maire, au plan local, comme « pilote » de la prévention de la délinquance
Depuis trois mois, quasiment tous les commerces du centre-ville ont connu des cambriolages, sujet la municipalité a été d’une singulière discrétion. Comme si le black-out pouvait tromper les Agathois ! Une pétition circule, révélatrice du ras-le-bol. Faudra-t-il un drame pour que les autorités locales sortent de leur léthargie ? Pas étonnant que les commerces ferment les uns après les autres !
Il faut combiner une action sociale pour réinsérer les jeunes en difficulté et une action répressive qui est du ressort de la police municipale pour les incivilités et petits délits, de la police nationale pour les affaires les plus importantes. Malheureusement, cela ne se fait pas, largement faute de volonté politique au niveau local.
Pour le Bureau
Le Président Jacques TREILLE
La sécurité fait partie des droits de l’homme fondamentaux. Sans sécurité, pas de liberté. Malheureusement, nous sommes loin du compte dans notre ville. Pour être juste, cela ne date pas d’aujourd’hui. La misère (Agde frôle le record chômage au niveau national), l’afflux de personnes en difficulté qui s’imaginent à tort que, comme le dit la chanson, « la misère est plus douce au soleil ».
Si donc cette situation existait avant la municipalité actuelle, on ne peut pas dire que celle-ci ait fait grand-chose pour y remédier. Cela ne sert à rien, d’avoir 65 personnels affectés à la police municipale, car, de notoriété publique, elle est le plus souvent passive.
Cette passivité est particulièrement évidente en centre-ville, où des voitures de grosses cylindrées sont totalement épargnées de toute contravention, alors qu’elles stationnent fort souvent de manière illégale. Une telle situation ne peut pas résulter du seul hasard. Il est vrai que les conducteurs des véhicules de service ou de fonction de la ville, qui devraient donner l’exemple, font exactement le contraire. Sans parler des insultes, des tapages nocturnes, des crottes de chien et des gens qui urinent dans les rues, les transformant en cloaques malodorants.
Depuis une décision prise par le gouvernement ayant précédé l’équipe actuelle, les statistiques de la délinquance par commune ne sont plus rendues publiques. Elles existent néanmoins et nous savons qu’Agde détient le record de la délinquance dans l’Hérault. Agde est connue de tous les services de police et de gendarmerie pour être une des villes les plus concernées par le trafic de drogue, notamment en centre-ville mais aussi au Cap. Nous n’exigeons pas du Maire de faire la guerre aux différents acteurs de la grosse délinquance, mais le maire étant le véritable « pivot » de la prévention de la délinquance sa responsabilité n’est pas illusoire. En effet l’article 1er de la loi du 5 mars 2007 institue le maire, au plan local, comme « pilote » de la prévention de la délinquance
Depuis trois mois, quasiment tous les commerces du centre-ville ont connu des cambriolages, sujet la municipalité a été d’une singulière discrétion. Comme si le black-out pouvait tromper les Agathois ! Une pétition circule, révélatrice du ras-le-bol. Faudra-t-il un drame pour que les autorités locales sortent de leur léthargie ? Pas étonnant que les commerces ferment les uns après les autres !
Il faut combiner une action sociale pour réinsérer les jeunes en difficulté et une action répressive qui est du ressort de la police municipale pour les incivilités et petits délits, de la police nationale pour les affaires les plus importantes. Malheureusement, cela ne se fait pas, largement faute de volonté politique au niveau local.
Pour le Bureau
Le Président Jacques TREILLE
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