• il y a 12 ans
Lors des débuts de la professionnalisation du métier de l’historien, l’idée que les livres d’histoire naissent au sein des archives avait été exprimée . Arlette Farge consacra tout un ouvrage au « goût de l’archive » , Pierre Nora mis l’accent en 2001 sur « une sorte de tyrannie de l’archive » ; tandis qu’Étienne Anheim & Olivier Poncet soulignaient en 2004, « la dépendance de l’historien aux archives » . Au regard de ces éléments, il apparaît que l’archive a été, au fil du temps, au cœur de l’identité de l’historien. De quelle manière la présence, l’absence ou la distance mise entre le chercheur et celle-ci conditionnent d’après vous la pratique de l’historien ?

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