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@sabrinache
Le NPA connaît quelques difficultés après les élections européennes. Avec les 4,88 % des voix, les listes du parti d'Olivier Besancenot n'ont pas répondu aux espoirs des militants, qui accusent le coup. Et les démissions de cadres semblent se succéder. Les 20 et 21 juin, la direction a annoncé avoir enregistré quatre démissions de membres du conseil politique national qui se tenait alors. Il s'agit, notamment, d'une militante de quartier à Avignon, d'un adhérent du 19e à Paris et d'un cadre CGT à Marseille, qui, lui, a décidé de quitter aussi l'organisation. Ce dernier exemple est un coup dur dans une ville où le NPA s'était enorgueilli d'avoir recruté des syndicalistes.
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Jean-Claude Labranche était une grosse prise : membre de la direction de l'union départementale CGT, ce militant aguerri n'a pas digéré l'isolement dans lequel son parti s'est enfermé en partant seul aux européennes. "Le score obtenu n'est pas digne du projet qui était celui du NPA : faire un grand parti de masse et de classe. La direction n'a tiré aucune leçon et va recommencer les mêmes conneries aux régionales", explique-t-il. Il ajoute qu'il est las d'entendre ses camarades dénoncer "la trahison des bureaucrates syndicaux" comme la volonté de la direction de "doubler" les syndicats en appelant à organiser des "marches régionales contre les licenciements".

"AFFIRMATION SECTAIRE"

"L'alliance entre le mouvement social et le politique à laquelle avait appelé Olivier Besancenot a volé en éclats pour une affirmation identitaire et sectaire", ajoute ce militant de 52 ans. Ses critiques ont trouvé un écho dans la fédération, où trois autres militants l'ont suivi.

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