rodriguez31

@rodriguez31
Une première distinction de cet ordre peut être faite entre les sciences nomothétiques et les sciences idiographiques. Les premières cherchent à établir des lois générales pour des phénomènes susceptibles de se reproduire. On y retrouve bien évidemment la physique ou la biologie, mais également des sciences humaines ou sociales comme l'économie, la psychologie ou même la sociologie. Les secondes s'occupent au contraire du singulier, de l'unique, du non récurrent. Cette classe de sciences pose évidemment problème. Cependant, l'exemple de l'histoire montre qu'il n'est pas absurde de considérer que le singulier peut être justiciable d'une approche scientifique.
La chimie : science expérimentale.
La chimie : science expérimentale.

Une seconde distinction peut porter sur le recours, ou non, à la démarche expérimentale. Les sciences expérimentales, comme la physique ou la biologie, reposent sur une démarche active du scientifique, qui construit et contrôle un dispositif expérimental reproduisant certains aspects des phénomènes naturels étudiés. Ces sciences emploient la méthode expérimentale. Les résultats des expériences ne sont pas toujours quantifiables (exemple : l'expérience de Konrad Lorenz avec les oies grises, en éthologie). Lorsqu'il n'est pas possible de contrôler un environnement expérimental, les scientifiques peuvent avoir recours à l'observation. Lorsqu'une discipline se forme autour de cette démarche, on parle alors de sciences d'observation. L'astronomie ou l'économie en sont des exemples classiques. Mais la frontière n'est jamais nette : il existe une économie expérimentale, et la physique des hautes énergies permet d'une certaine façon de tester expérimentalement certaines théories astronomiques. À ce diptyque expérimentation / observation, s'ajoute aujourd'hui la simulation informatique.

( si t'es pas dans le trip... tu peux pas comprendre !!!!!!! )