La prostitution interdite dans la rue
Le conseil des ministres italien a approuvé jeudi un projet de loi interdisant la prostitution dans les lieux publics, parcs et rues, et qui vise aussi bien les clients que les "travailleurs du sexe". Le projet propose de sanctionner de 5 à 15 jours de prison et de 200 à 13.000 euros d'amende "toute personne exerçant la prostitution ou en profitant (les clients, ndlr) dans des lieux publics".
La future loi a pour but de donner "un coup très dur au marché" de la prostitution, qui donne lieu à une "traite des femmes" et à des phénomènes "d'esclavage", a déclaré Mara Carfagna, la ministre pour la Parité, lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres. Le projet de loi ne rend pas cependant la prostitution illégale car elle continue à ne pas être considérée comme un délit si elle s'exerce dans les lieux privés.
Un souhait de l'aile droite du gouvernement
Les "travailleurs du sexe" âgés de moins de 18 ans n'ayant pas la nationalité italienne pourront être renvoyés dans leur pays d'origine dans le cadre d'un amendement à un autre projet de loi sur la sécurité, actuellement examiné par le Parlement italien.
Ce durcissement de la lutte contre la prostitution était fortement voulu par l'aile droite du gouvernement de Silvio Berlusconi. En juin, le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, membre du parti populiste et anti-immigration de la Ligue du nord, s'était prononcé pour la création de "quartiers chauds" où la prostitution serait tolérée pour mieux contrôler ce phénomène, une proposition qui avait suscité de nombreuses réactions, notamment au sein de la majorité.
Selon les estimations des associations, de 50.000 à 70.000 personnes - dont le tiers seraient des étrangers - se prostituent en Italie. 65% de ces "travailleurs du sexe" exercent dans la rue et 20% seraient mineurs.
Le conseil des ministres italien a approuvé jeudi un projet de loi interdisant la prostitution dans les lieux publics, parcs et rues, et qui vise aussi bien les clients que les "travailleurs du sexe". Le projet propose de sanctionner de 5 à 15 jours de prison et de 200 à 13.000 euros d'amende "toute personne exerçant la prostitution ou en profitant (les clients, ndlr) dans des lieux publics".
La future loi a pour but de donner "un coup très dur au marché" de la prostitution, qui donne lieu à une "traite des femmes" et à des phénomènes "d'esclavage", a déclaré Mara Carfagna, la ministre pour la Parité, lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres. Le projet de loi ne rend pas cependant la prostitution illégale car elle continue à ne pas être considérée comme un délit si elle s'exerce dans les lieux privés.
Un souhait de l'aile droite du gouvernement
Les "travailleurs du sexe" âgés de moins de 18 ans n'ayant pas la nationalité italienne pourront être renvoyés dans leur pays d'origine dans le cadre d'un amendement à un autre projet de loi sur la sécurité, actuellement examiné par le Parlement italien.
Ce durcissement de la lutte contre la prostitution était fortement voulu par l'aile droite du gouvernement de Silvio Berlusconi. En juin, le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, membre du parti populiste et anti-immigration de la Ligue du nord, s'était prononcé pour la création de "quartiers chauds" où la prostitution serait tolérée pour mieux contrôler ce phénomène, une proposition qui avait suscité de nombreuses réactions, notamment au sein de la majorité.
Selon les estimations des associations, de 50.000 à 70.000 personnes - dont le tiers seraient des étrangers - se prostituent en Italie. 65% de ces "travailleurs du sexe" exercent dans la rue et 20% seraient mineurs.
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