• l’année dernière
On est parti au Hellfest à la rencontre des fans de metal pour ce dernier épisode de FIP Metal. Immersion au coeur du public metal pour comprendre son identité multiple, son énergie, sa passion...et ce qu'il y'a de plus metal en celles et ceux qui le composent.

Episode 1 : le riff
Episode 2 : la voix
Episode 3 : section rythmique
Episode 4 : l'iconographie
Episode 5 : le public

Présentation/ Interview : Luc Frelon
Images/ Montage : Julie Fages
Habillage : Carole Murino

Ecouter FIP Metal : https://www.radiofrance.fr/fip/radio-metal

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Musique
Transcription
00:00 *musique*
00:05 Ah pardon, bonjour, je suis Luc Frelon et la radio Flip Metal est et restera toujours mon bébé.
00:12 J'adore le métal, j'adore parler, j'adore parler de métal,
00:16 mais ce que je préfère c'est faire parler celles et ceux qui font le métal.
00:19 Et à l'occasion de cette série, on a eu la chance de rencontrer des acteurs de la scène métal absolument passionnants.
00:24 Pour ce cinquième épisode de la série, on a envie de s'intéresser à vous, à nous, au public métal.
00:30 Et quel meilleur endroit que le Hellfest à Clisson pour se plonger, s'immerger dans le public métal.
00:37 On est au sommet de l'énergie et des enthousiasmes que peuvent fédérer le métal, je pense.
00:42 Le métal ça m'a permis de créer des liens.
00:44 Naturellement les connexions elles se font.
00:46 C'est une vraie famille, vraiment.
00:48 Yes !
00:48 Bah tous ils sont dingues à leur manière.
00:50 Il faut le dire, c'est pas top, mais voilà.
00:52 C'est dans la tête le métal.
00:53 Oh !
00:54 Ha ha ha ha !
00:56 Le métal c'est une addiction positive.
01:03 Si tu prends les symptômes d'addiction, qui sont des symptômes plutôt négatifs,
01:06 où tu perds contrôle, tu gères plus rien, t'as envie de te consommer pour te défoncer.
01:10 Là, là c'est... tu peux perdre un peu contrôle avec le métal,
01:13 mais ça te fait tellement plaisir que tu continues et il y a un phénomène de famille et d'unité.
01:17 Perso je suis devenu accro à l'âge de 9 ans et c'est clairement pas en train de s'arranger.
01:20 Du coup, ça m'a donné envie de comprendre comment les portes du métal s'étaient ouvertes
01:25 pour toutes ces belles personnes qu'on a eu l'occasion de croiser.
01:27 Le morceau qui m'a fait basculer de la variété au métal, c'est un morceau de Kiss.
01:31 Il s'appelle "I was mad for loving you".
01:33 Je regardais les enfants du rock, présentés par Manœuvre à l'époque sur Antenne 2,
01:36 tu vois, c'est un petit moment.
01:38 Il y a Kiss avec "I love it loud" à la télé et là ma vie a changé.
01:41 C'est mon père qui m'a fait écouter, surtout papa.
01:44 À cause de mon père, voilà.
01:45 Content !
01:46 Moi je suis pas un fils du métal, moi je suis vraiment...
01:48 Mes premiers amours c'est le punk, le hardcore.
01:50 Quand j'étais jeune, c'était le genre qui me parlait le plus.
01:54 Je me reconnaissais le plus dedans.
01:56 On avait une très grande scène en Belgique d'hardcore dans les années 90.
01:59 Alors ouais, c'était ma musique.
02:02 J'étais le petit punk qui s'est mis en métal, ironiquement,
02:06 et puis j'ai réalisé que j'aimais le métal plus.
02:09 Moi j'ai pas été bercé par le métal, hein.
02:11 Plutôt par le zouk, rien à voir avec le métal.
02:14 Pour le coup, j'écoutais... On coupera peut-être, hein.
02:16 J'écoutais du R'n'B avant.
02:17 Moi je suis plutôt tombé dans le hip-hop quand j'étais plus jeune.
02:20 Et en basculant sur les Beastie Boys et les groupes un peu plus hardcore,
02:24 dans le rap en tout cas,
02:26 j'ai commencé à me dire "Tiens, il se passe un truc là au niveau des guitares."
02:29 J'étais dans les trucs de l'ancienne école.
02:30 J'étais probablement...
02:31 Quand j'avais 16 ans, j'étais dans Exodus et tout.
02:36 J'étais un "diehard thrasher".
02:39 Moi c'est en écoutant des vieux groupes comme Led Zep, AC/DC, des trucs, des choses comme ça.
02:45 En fait j'étais très fan d'Ed Ors, j'avais la guitare de mon père et je jouais sur son ampli très mal.
02:49 J'avais genre 9-10 ans.
02:50 Et à un moment j'ai vu qu'il y avait un canal distorsion sur l'ampli et j'ai appuyé dessus.
02:53 Et ça a fait un énorme larsen et je me suis dit "Oh, c'est ça que je veux faire en bas de danse, c'est ça le truc."
02:58 Le métal est une musique dite "de niche" au sein de laquelle il y a une multitude de chapels.
03:03 Et pourtant, il est souvent question du public métal.
03:06 Alors est-ce qu'on peut vraiment définir, qualifier ce public ?
03:10 Le public métal, c'est un des publics les plus fidèles que j'ai vu. Vraiment.
03:14 Ce qui m'a étonné, c'est l'ouverture d'esprit et puis la bienveillance.
03:18 Les clichés qu'il peut y avoir de l'extérieur sont extrêmement drôles.
03:22 Parce qu'on les voit peut-être comme des mecs bas du front, violents, qui puent.
03:26 On sait pas, tu vois, il y a tous ces clichés vraiment extrêmement nuls, j'invente rien.
03:29 On a l'impression que c'est des gros bourrus, machin, etc.
03:31 Alors qu'en fait, c'est tous des agneaux, quoi. Ils sont tous adorables.
03:34 C'est le public rêvé, le public idéal.
03:36 Des nounours, des gens trop gentils.
03:38 C'est marrant, les gens de l'extérieur, ça leur fait peur.
03:41 Mais en fait, ils sont trop trop gentils, trop cools.
03:43 Dans une communauté qui a l'air tellement intimidante et effrayante,
03:46 comme une personne normale,
03:48 ils sont les gens les plus aimables et ouvert-médias que tu peux trouver dans le monde.
03:52 C'est pas une communauté discrète.
03:54 C'est une communauté qui a besoin de dire,
03:56 qui a besoin de montrer cette passion et cet engouement autour de ça.
03:59 Quand t'arrives dans ce genre d'événement,
04:02 tout le monde laisse de côté sa profession, sa carrière, ses soucis du quotidien,
04:07 met son t-shirt de son groupe favori et tout le monde devient pote.
04:09 Ma maman va au concert de Gojira en tailleur rose.
04:12 Je pense que ça définit bien le public métal aussi.
04:15 Un public assez ouvert d'esprit.
04:17 Et un peu con quand même, à côté.
04:19 Le côté dark et familial qui unit tout le monde dans un même cri de rage, c'est parfait.
04:24 Alors, a priori, je coche 2, 3 clichés du métaleux.
04:28 On va pas se mentir.
04:29 Une fois qu'on s'est fait à l'idée d'appartenir à cette communauté métal,
04:32 on peut se demander ce qu'on vient vraiment y chercher et puis ce qu'on y trouve.
04:35 C'est un peu cliché, mais on avait tous un petit truc un peu complexé
04:39 sur plein de choses quand on était ados et tout.
04:41 Et donc moi, c'est vers 18 ans que j'ai découvert ça.
04:43 Et j'étais encore pas forcément bien.
04:44 Et j'ai senti une sorte de bienveillance totale dans le métal.
04:47 C'est très exigé de dire la famille métal et tout,
04:49 mais je sais pas, il y avait quand même une bienveillance,
04:51 une aura assez cool qui m'a fait du bien.
04:53 C'est clairement quelque chose qui m'a fait me sentir bien dès le début.
04:56 J'étais un peu le cliché de l'enfant un peu outcast,
04:59 pas trop sociable, dont on se moquait et tout ça au collège.
05:03 Et évidemment, comme plein d'autres gens,
05:05 je trouvais là-dedans, j'aurais une communauté qui était beaucoup plus cool, acceptante.
05:08 Qui a une envie de se différencier de la masse
05:11 et du coup de sortir du lot.
05:14 Alors ça m'attirait parce qu'il y avait un côté subversif,
05:17 surtout à l'époque, dans les années 90.
05:19 Il y avait ce côté où c'était un petit peu interdit,
05:24 ça faisait peur.
05:25 Donc oui, en effet, j'étais attirée par ce genre de choses.
05:27 Je dirais qu'avec mon petit appareil dentaire et mon e-spak au bas du cul,
05:30 je trouvais que c'était assez excitant.
05:32 Et j'écoutais ça dans mes écouteurs à Burne,
05:34 alors qu'en fait, j'étais juste une ado.
05:37 C'est ça, j'avais des bonnes notes à l'école.
05:39 Moi non plus, mes notes n'étaient pas dégueus.
05:41 Je parle sous le contrôle de ma mère,
05:43 qui fut ma prof de français au lycée.
05:45 Bisous maman.
05:46 Il y a énormément de fans de métal qui cohabitent joyeusement
05:49 et qui admirent des groupes extrêmement différents.
05:51 Alors on s'est demandé, de manière totalement subjective,
05:54 quels étaient les fans les plus dingues ?
05:56 Quel groupe a le public le plus dévoué ?
05:58 Moi je suis plus Kiss, donc je te dirais,
06:01 je suis atteint de ce truc, donc Kiss.
06:03 Kiss, pour moi, c'est le plus hétéroclite.
06:05 Kiss.
06:06 Et toi ?
06:07 Kiss aussi.
06:08 Kiss, effectivement, on les a vus hier,
06:10 t'as des maquillages qui sont incroyables,
06:12 qui sont vachement bien faits.
06:13 Slayer, ça se bastonne dans le pit,
06:15 enfin ça se bastonnait malheureusement,
06:16 c'est-à-dire qu'il n'en existe plus.
06:17 Je trouve que les fans de Slayer,
06:18 c'est vraiment un truc à part.
06:20 Je trouve que Ghost, c'est assez impressionnant.
06:23 Ghost, très jeune public,
06:25 donc c'est beau de voir qu'il y a des groupes
06:26 qui ont de l'avenir devant eux,
06:27 et de voir qu'il y a des fans qui vont,
06:30 qui ne sont pas encore à l'âge de la retraite.
06:32 Ghost, le public est pas mal en général.
06:35 Quand tu parles de dévotion, en tout cas,
06:37 avec ce côté religieux.
06:38 Je pense que quand même les gros concerts
06:39 que nous on a eu aux O'Rock,
06:40 avec une grosse folie dans le public,
06:42 c'était Slipknot et Rammstein.
06:44 Moi je suis un fan de Slipknot à la première heure,
06:46 donc je dirais les Maggots.
06:47 Je suis un putain de Maggots pour toute la vie.
06:48 Moi je dirais que c'est les groupes un peu classiques,
06:50 style Iron Maiden et tout,
06:51 c'est vraiment des vieux de la vieille qui arrivent,
06:53 trop stylés d'ailleurs,
06:54 mais qui les écoutent depuis génération et génération.
06:57 Je dirais que pour moi c'est ça.
06:59 On a joué avant eux,
07:01 et je ne dis pas que c'est une mauvaise chose,
07:03 mais c'était effrayant,
07:06 parce que leurs fans,
07:07 tout le monde s'est fait découvrir,
07:08 de nulle part,
07:09 juste 10 000 personnes
07:11 avec des chaussures Iron Maiden,
07:12 qui se sont déroulées.
07:14 Moi je dirais plus la vague Municipal Waste par exemple,
07:17 ou Iron Regan et tous ces groupes-là,
07:20 où en fait le public est vraiment fou, fou, fou,
07:23 et là pour faire la fête,
07:24 c'est très positif en fait à chaque fois.
07:26 Fever 333, je ne sais pas comment on dit,
07:28 si on dit 300,
07:30 parce que le chanteur,
07:32 c'est quand même le mec qui fait passer
07:35 le chanteur de Rage Against The Machine
07:37 pour John Bez.
07:38 Il faut être Metallica,
07:40 ils ne sont pas seulement la plus grande bande de métal,
07:43 mais c'est aussi la plus grande bande du monde.
07:45 Donc avec ça,
07:47 vient l'insanité.
07:48 Pas de question piège cette fois-ci,
07:50 pas de torture mentale,
07:52 encore qu'on n'a pas pu s'empêcher
07:55 de demander aux fans qu'on a croisés
07:57 s'ils avaient de plus de métal en eux.
07:59 Ouais, j'essaie, c'est moche.
08:00 À part ma boucle d'oreille.
08:02 Mes oreilles ?
08:03 Probablement mes tatouages.
08:04 Tout le monde qui est dans le métal
08:06 devrait avoir de longs cheveux,
08:08 si c'est possible.
08:10 Ça va être ma barbe et mes cheveux, je crois.
08:12 C'est un cliché.
08:13 Mes cheveux longs.
08:14 Mes cheveux.
08:15 Mes cheveux longs.
08:16 C'est pas les cheveux.
08:17 Encore que.
08:19 Je n'en sais rien, je dirais les rouffes.
08:21 Mes clés.
08:22 Mes chaînes partout, je pense.
08:26 Ça, c'est du vrai métal.
08:27 Tout.
08:28 Ma passion.
08:29 C'est mon goût pour le black, peut-être.
08:31 Ma voix, je crois.
08:32 Je pense que c'est Marie-Christine,
08:33 c'est ma batterie.
08:34 Marie-Christine, je t'aime,
08:37 si tu m'écoutes.
08:38 J'aime la philo.
08:39 Mon premier concert, c'était Sepultura.
08:41 Premier concert ever ?
08:45 Ever, ouais.
08:46 Wow, stylé.
08:47 Moi, c'était Zucchero.
08:49 J'ai collaboré
08:51 à cette légende
08:53 d'artiste que je connais,
08:55 que j'aime et que je respecte.
08:57 Et au final, oui, non.
08:59 Je suis inscrit dans cette légende.
09:00 L'anticonformisme, peut-être.
09:01 Pour moi, être métal, c'est quelqu'un de différent
09:03 et c'est quelqu'un qui a du caractère.
09:04 Moi, je pense que j'en ai du caractère.
09:05 En fait, je refuse l'autorité, globalement.
09:07 C'est pour ça que je suis
09:09 illustrateur indépendant.
09:11 C'est ça qui m'a aidée aussi
09:16 à me motiver à ça,
09:18 c'est de ne pas avoir
09:20 de personnes au-dessus de moi.
09:22 Probablement,
09:23 j'ai juste mon besoin constant
09:26 de me challenger,
09:28 de faire ce qui me reste devant.
09:29 Je pense que nous sommes des fans assez fous.
09:51 Je pense que, vous savez,
09:52 je vraiment apprécie
09:54 l'application que font les fans de la vraie médaille.
09:59 C'est un public sincère, fidèle.
10:01 C'est juste incroyable.
10:04 Ce qu'on amène, c'est un truc très humain.
10:06 C'est un truc personnel.
10:08 C'est s'offrir, nous dire
10:10 "Voilà, on est cinq gars,
10:12 tout comme vous, vulnérables.
10:14 On a des moments, des hauts, des bas."
10:17 Je pense que ce message,
10:19 c'est quelque chose qui atteint
10:21 tout genre de monde.
10:22 C'est ce qu'on voit aussi dans les concerts.
10:24 Notre public, il est super divers.
10:26 Et ça, c'est un des trucs qu'on aime le plus, je pense aussi.
10:30 En vrai, c'est ultra mignon,
10:31 parce que c'est vraiment des gens qui viennent et qui me font
10:33 "Excuse-moi, tu ne serais pas la chanteuse d'un groupe?"
10:36 Oui.
10:37 C'est point mort, c'est ça ?
10:38 Oui.
10:39 "J'ai adoré votre concert de l'année dernière,
10:41 maintenant je vous suis, c'est super ce que vous faites.
10:43 Continuez, je ne te dérange pas plus longtemps."
10:45 Et ils s'en vont et je suis là
10:46 "Non mais ça me fait hyper plaisir, ne t'en va pas."
10:55 Alors on a essayé de faire le tour de la question,
10:57 en essayant d'éviter les clichés,
10:59 même si ce n'est pas toujours simple avec vous les gars.
11:01 Mais si on devait résumer,
11:03 notre résumé de ce qu'est le public métal.
11:06 On sait que c'est l'un des publics les plus intergénérationnels.
11:09 Il y a trois générations quand même sur le métal.
11:11 Ça c'est assez intéressant.
11:13 L'autre chose, c'est qu'on sait que c'est une communauté,
11:15 même si elle est très diverse,
11:16 c'est l'une des plus tolérante.
11:18 Et grâce à la catharsis,
11:20 qui permet de sortir des choses de soi,
11:22 grâce aussi au second degré.
11:24 C'est tellement une catharsis que du coup,
11:26 on n'a pas à être malveillant les uns vers les autres,
11:31 adjuvant et tout, parce que tout est dans la musique.
11:33 Et c'est un espèce de transfert de ce qui va bien,
11:35 de ce qui va mal en fait.
11:36 C'est un truc qu'on envoie,
11:37 avec lequel on échange et ça se passe bien.
11:39 Et d'avoir cette issue-là,
11:42 cette sortie de secours,
11:44 c'est ça le métal aussi.
11:45 Après tout, c'est comme regarder un film d'horreur.
11:47 C'est se faire peur, c'est rigoler,
11:49 et c'est suffisamment gros, plus gros que la vie,
11:51 pour comprendre que c'est une blague.
11:53 Et aussi pouvoir s'en libérer.
11:54 Et ben voilà, c'est le dernier épisode de cette série.
11:56 On espère que vous, les fans de métal,
11:58 y avez trouvé votre compte,
11:59 et que vous qui êtes venus par hasard,
12:01 avez pu découvrir de quoi vous donner envie
12:03 de plonger encore plus dans cet univers merveilleux du métal.
12:06 Quant à nous, on se retrouve évidemment sur FIP METAL,
12:09 en vidéo, sur des concerts, des festivals,
12:11 parce que moi j'ai qu'une envie,
12:12 c'est y retourner, je suis parasasier.
12:14 Même si ça commence à me coûter un petit peu cher.
12:16 Alors pas qu'en t-shirt, mais aussi en chaussure.
12:18 Putain mais c'est ça, on aurait dû faire une vidéo sur les chaussures.
12:20 C'est vachement important les chaussures pour les festivals,
12:22 et puis dans le métal en général.
12:23 Est-ce qu'on y va équipés de ronjo, de duc, de all-star, à l'ancienne ?
12:27 Je sais pas, moi par exemple, ma grog, je le savais pas mais...
12:30 [Musique]