• il y a 6 ans
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C'est d'abord un accord à la guitare. Mesuré. Une voix. Reconnaissable entre toutes. Il y aura ensuite une posture, une silhouette sans artifice, dessinée dans sa nonchalance. Une foi présenté le chanteur, on tournera les premières pages de l'ouvrage de Jean-Max Méjean consacré à Georges Brassens (édition Camion Blanc).
L'auteur a fait un pas de côté, comme Georges le faisait . Ici point d'effet de manche, de phrase trop lourdes. Jean-Max Méjean a le verbe élégant qui donne envie de partager son phraser avec le plus grand nombre. Une preuve ?
Le bouquin fredonne tout au long des chapitres "les copains d'abord" , de la fraternité dans l'égalité de la liberté. C'est tout cela Brassens, brosser à la virgule près par Jean-Max Méjean.
Les amis, naturellement, présent dans les anecdotes qui parcourent le livre. Les animaux aussi ont partagé
l'existence du chanteur. Relationnel tendu, comme l'escamotage en une nuit d'un singe destructeur avec un perroquet qui survivra au décès de Georges.
Il y a entre les phrases, les non dit qui méritent le silence. Chacun y piochera son Georges. C'est toute la valeur intime du livre, de se sentir complice du chanteur. Vivre pour le partage. C'est la réussite de ce livre qui offre en ces moments de fracture, une belle unité. Et que vogue loin le bateau des copains.

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