De Rocquigny

Antoine de Rocquigny est directeur régional adjoint de la SNCF, en charge des trains express régionaux (TER). Il a 37 ans, il est marié et a un enfant. Il confie qu’il était déjà prêt à s’impliquer aux municipales étaploises en 2001. « Puis, pour des raisons professionnelles et personnelles, ça n’a pas pu se faire. » Six ans plus tard, l’envie n’a pas disparu, au contraire. « J’ai toujours l’intention de m’investir. Cela dit, je n’envisageais pas du tout être tête de liste. Mais il s’avère qu’une page va être tournée avec le départ de Marcel Guerville. Et les socialistes étaplois estiment qu’il faut donner un nouveau souffle », poursuit-il. A ses côtés, Jean-Bernard Cyffers et Daniel Vandembroucq, deuxième adjoint au maire, acquiescent.
Antoine de Rocquigny n’a pas d’ambition personnelle démesurée. « Les choses sont claires. Son objectif aujourd’hui, c’est Étaples. Pour y parvenir, l’homme doit convaincre toute la gauche, « et même au-delà », ajoute-t-il. « Étaples a une population jeune, c’est un site naturel exceptionnel, bien desservi par la route et le rail. Il y a un potentiel.
» Le (jeune) homme connaît bien la ville, où il possède une résidence secondaire. « Mon grand-père habitait ici, ainsi que des tantes qui ont fait beaucoup pour le développement de la cité. Je passais ici mes vacances quand j’étais jeune. » Pas question donc d’évoquer avec lui un quelconque parachutage. « Je suis prêt à faire un test ADN s’il le faut », suggère-t-il en forme de boutade.