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peintures abstraitesAndre Marissal, peintre
Carrément obsédé
Installé à Barc eure , depuis une dizaine d’années, Andre Marissal détonne dans le paysage artistique local. Rencontre avec un peintre très carré.

« J’fais des trous, des petits trous, toujours des petits trous », scandait le poinçonneur des lilas. Ce à quoi Andre Marissal pourrait répondre : « j’fais des carrés, des petits carrés, toujours des petits carrés. » Des carrés colorés, structurés, épurés, dupliqués. Une répétition qui donne du rythme à ses tableaux hyper graphiques quasiment, construits au cordeau. Pourtant, s’il y place beaucoup de grilles, elles restent néanmoins toujours ouvertes : « je n’emprisonne jamais ma peinture afin qu’elle puisse s’échapper ».
L’imagination au pouvoir
La peinture d’Andre Marissal est une fenêtre ouverte sur l’imaginaire. Chacun y voit ce qu’il veut. C’est d’ailleurs tout l’attrait de l’abstrait. L’artiste a fait sienne cette citation de Mondrian : « il faut arrêter d’imiter la réalité »,ajoutant pour cela, il y a les appareils photos, moi j’essaie de créer ».Bien sûr, son travail actuel est l’aboutissement d’un long cheminement pictural, marqué par plusieurs périodes artistiques. Son gout pour la peinture commence très tôt, en partie grâce à un grand-père qui a connu Toulouse-Lautrec. Entre sa brocante ou il découvre ses premiers tableaux, les histoires de peintre qu’il lui raconte et qui le font rêver, et les encouragements qu’il lui prodigue pour ses première œuvres ,la passion du petit garçon s’y épanouit. Pourtant, à l’époque le système D était de rigueur, j’utilisais du blanc pour chaussure et quand je me suis mis à l’huile, c’était avec de l’huile Lesieur. J’achetais aussi des vieux tubes de peintures dans les brocantes que je payais au poids ».Dés l’enfance, la couleur l’attire, tout comme l’espace. « En classe, mes copains faisaient un petit dessin, moi, j’utilisais toute la page