Algérie : Bouteflika hospitalisé en France alors qu'un mini-remaniement etait en vue

  • il y a 11 ans
http://www.diasporasaharaoui.com/
https://plus.google.com/u/0/110361200442259643905/posts
Plusieurs médias d'informations ont annoncé samedi l'hospitalisation du président algérien Abdelaziz Bouteflika. Selon RTL, le chef d'Etat a été hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris pour «un accident ischémique transitoire sans séquelles», une forme d'accident vasculaire.
«Il y a quelques heures, le président ne s'est pas senti bien et il a été hospitalisé mais son état de santé n'est pas grave du tout», a déclaré de son côté le chef du gouvernement algérien.

«WikiLeaks» a parlé d'un cancer gastrique

Les rumeurs sur l'état de santé d'Abdelaziz Bouteflika , âgé de 76 ans, vont bon train depuis quelques années. Ainsi, en septembre 2011, Abdelaziz Bouteflika avait passé un séjour dans l'hôpital militaire parisien. Il devait y subir des examens médicaux en rapport avec son opération pour un ulcère hémorragique à l'estomac, réalisée en 2005. En 2006, il avait déjà été hospitalisé en France, officiellement pour un suivi post-opératoire. Ses services avaient minimisé l'événement, insistant sur le fait que l'état de santé du président, à la tête du pays depuis 1999, n'était pas inquiétant.

Pourtant, en février 2011, un câble diplomatique dévoilé par «WikiLeaks» affirmait que Abdelaziz Bouteflika était atteint d'un cancer gastrique.
«Un médecin, au fait de la santé du président Bouteflika, nous a affirmé dans la plus stricte confidentialité que le président souffrait d'un cancer – comme cela était largement soupçonné – mais qu'il était actuellement en rémission, autorisant le président à remplir sa fonction», avait notamment rapporté l'ambassadeur des États-Unis à Alger de l'époque. Le document révélait aussi qu'il ne lui restait que quelques années à vivre.

Le silence du chef de l'Etat sur sa santé a continué d'alimenter les rumeurs. En avril 2011, le président algérien avait fait sa première apparition publique en trois mois, l'air très fatigué, ce qui avait relancé la polémique sur sa capacité physique à terminer son mandat, qui prend fin en 2014.