Maroc : Rejet de toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO

  • il y a 11 ans
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Le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi a qualifié, lundi, d'"incompréhensible" et d'"injustifiée" la tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO, relevant "la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable".

M. El Khalfi, qui était l'invité du journal du soir de la chaîne de télévision Al Oula, a indiqué que cette tentative visant à élargir les compétences de la MINURSO pour englober les droits de l'Homme, intervient à un moment où le Maroc a accumulé d'importantes réalisations en la matière.

Cette démarche constitue "un danger pour notre Cause Nationale" et "une atteinte injustifiée" à la souveraineté du Maroc, a-t-il poursuivi, estimant qu'une telle démarche n'est qu'une "récompense politique pour les autres parties n'ayant pas répondu favorablement aux résolutions du Conseil de sécurité".

Une telle tentative, a-t-il ajouté, ne peut que perturber le processus politique des négociations, rappelant que le Maroc appelle depuis des années à trouver une solution politique négociée, juste et équitable à ce conflit, dans un esprit de réalisme et d'entente entre toutes les parties.

"Imposer une démarche unilatérale pour dénaturer le mandat de la MINURSO constitue une rupture avec la logique de négociations pour parvenir à une solution politique", a-t-il souligné, insistant sur le fait qu'une telle démarche "ne peut que favoriser les manoeuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du royaume, qui ne cessent d'instrumentaliser la question des droits de l'Homme pour justifier leur non-adhésion de manière sérieuse au processus de négociations".

Le ministre a également rappelé que la MINURSO a été créée sur la base d'un accord conformément au chapitre VI de la Charte des Nations unies, qui énonce le règlement pacifique consensuel des conflits.

Le Maroc a entrepris plusieurs initiatives conformément aux "Principes de Paris" relatifs au statut des institutions nationales des droits de l'Homme, a-t-il rappelé, faisant remarquer que "l'ouverture du Maroc sur les mécanismes onusiens, n'aurait pas dû avoir lieu sans les acquis obtenus par le Royaume, durant des années, en matière de promotion des droits de l'Homme.