FIN DES TEMPS & CALENDRIER Maya La Grande Purification 6-7

  • il y a 11 ans
"La vérité vous rendra libre." Jn 8 32.

«Toutes les couleurs étaient entremêlées ensemble pour former une splendide tapisserie urbaine. Certains bâtiments étaient de plain-pied, d'autres à deux étages, trois étages, et ceux-ci n'étaient que des bâtiments "simples". La lumière qui circulait dans chaque maison, de maison en maison, prenait sa source au centre. Un orage de couleurs et de sons orchestrés qui s'écoulaient au travers des maisons formant une spirale en perpétuel renouvellement et d'une incroyable complexité, éclairant toute la scène en formant un kaléidoscope à couper le souffle. Je ne pouvais tout simplement pas comprendre. J'ai regardé mon créateur à nouveau avec émerveillement, et il a juste apprécié le moment présent. Il m'a même indiqué quelques éléments urbains, par exemple la façon dont la rivière que nous avions suivie jusqu'à maintenant, pénétrait entre les maisons en formant de larges spirales, des voies navigables entrelacées. Et chaque maison avait une petite partie de cette rivière qui coulait, au travers ou en dessous d'elle, alimentant le système dans son ensemble.
Le fleuve continuait à couler le long d'un paysage majestueux comme jamais je n'en avais vu, des parcs, des fontaines, des bosquets d'arbres plantés selon des plans étonnants, en fonction de leur taille et de leur couleur, tous autour de la rivière qui était le thème principal. La rivière était la source de tout et la rivière prenait sa source auprès du Trône. Là-bas, au loin, s'élevant au-dessus des maisons se trouvait un bâtiment différent des autres par sa taille. Il était facilement reconnaissable comme étant un trône. Difficile à expliquer à moins que vous ne le voyiez. Nous avons continué à voyager en suivant la rivière en direction du centre où la lumière et le son prenaient leur source. Nous avons commencé à monter en altitude, il a fait ça juste pour que je puisse saisir une partie du plan général. Et même comme ça, depuis cette hauteur, la ville paraissait s'étendre indéfiniment. Je ne pouvais pas en voir la limite. Nous étions maintenant proches du centre seulement à quelques centaines de kilomètres de distance. J'ai regardé en bas avec admiration encore une fois une partie seulement du plan général. C'était en effet une fractale. Une fractale très organique. Des spirales de plus en plus complexes, des couleurs de teinte et éclat étonnants coulaient majestueusement à travers chaque "banlieue", se mélangeant avec l'ensemble dans une danse infinie de conception et facture incroyables. La rivière coulant toujours tout droit vers le centre, et ses affluents tissés dans et à travers les "banlieues", comme un treillis bleu argenté, comme les fils d'une broderie complexe. Et partout, des gens, beaucoup de gens, et des anges, et des millions et des millions d'enfants qui courent, jouent. Ils sont tellement nombreux là-bas. Ils passent un très bon moment, pas de larmes, pas de cris, ils sont tous heureux...»
(à suivre…)

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