Une autre chanson de Gilles Servat qui est tout autant que "Kalandour" une vibrante déclaration d'amour à la Bretagne Elle fait partie de son troisième album "L'hirondelle", jamais réédité depuis Mais en 1992 sort "les albums de la jeunesse" ou Gilles Servat réenregistre certains de ses plus grands succès au début de sa carrière C'est le cas de ce titre dont j'ai relevé l'accompagnement au piano avec la fin d'une version "live" tout en ajoutant parfois une sonorité de harpe
Les pommiers fleuris du printemps Et la grêle de temps en temps Sur les talus la blanche épine La tige fine qui s'incline Les ajoncs de La Roche-Bernard Beauté prise dans un regard
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir
L'abeille sur le liseron blanc Et en surface d'océan L'évanouissement des vagues L'ombre d'un chemin qui zigzague La graine des genêts craquant En plein midi au bord des champs
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir
Les bruines de l'arrière-saison Voilant des ports sans horizon Une sirène qui résonne Portant mélancolie d'automne Le galop fou du vent salé Sur l'infini des monts d'Arrée
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir
L'onglet du pecheur étripant Le poisson sur le pont glissant L'alignement mégalithique Que fait reluire la pluie oblique Et un peu de neige parfois Qui blanchit l'ardoise des toits
Par chance et aussi par vouloir Je dors en Bretagne ce soir