Entre Vues 2010 "Kel Assouf" - Concert
Créé en 2006, le groupe Kel Assouf est le fruit de la rencontre à Bruxelles d’artistes venus de deux continents, à savoir l’Afrique et l’Europe. Les compositions s’inspirent du répertoire traditionnel touareg, mais chaque musicien enrichit cette musique avec ses propres influences.
Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae. Le blues n’est d’ailleurs pas que le lointain cousin de cette musique saharienne, il est avant tout une musique d'origine africaine qui fut apportée sur le continent américain du temps de l’esclavage.
Kel-Assouf ne peut pas être traduit littéralement en français. Ce nom tamachek (la langue touarègue) signifie " fils du désert ", mais également "fils de l’infini", ou même "fils de la solitude". Il est surprenant de voir que dans cette culture du désert, ces différents mots sont synonymes et font partie du même concept. Les Touaregs se repartissent entre plusieurs pays : le Mali, le Niger, l’Algérie, la Libye et le Burkina Faso. Le peuple touareg a longtemps été privé de reconnaissance, ce qui a poussé nombre d'entre eux à s’exiler en Algérie ou en Libye dans les années ’80-’90. Les jeunes Touaregs exilés se sont mis à jouer de la guitare pour sensibiliser leur peuple à ses droits : être reconnu et libre dans son pays. En effet, la guitare est le meilleur instrument pour se faire entendre depuis l’exil et les maquis par les populations du nord Mali et du Niger. Tinariwen et Takrist n'akal sont les pionniers de la nouvelle musique touarègue. Anana Harouna compose pour Kel Assouf des chansons qui parlent de sa culture, de l’exil, de la liberté, de l’amour et de la paix pour tous les peuples, un message universel à partager. La musique de Kel Assouf « fait danser les coeurs », elle transporte tous les publics sans distinction d'âge et d'origine dans une atmosphère festive.
Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae. Le blues n’est d’ailleurs pas que le lointain cousin de cette musique saharienne, il est avant tout une musique d'origine africaine qui fut apportée sur le continent américain du temps de l’esclavage.
Kel-Assouf ne peut pas être traduit littéralement en français. Ce nom tamachek (la langue touarègue) signifie " fils du désert ", mais également "fils de l’infini", ou même "fils de la solitude". Il est surprenant de voir que dans cette culture du désert, ces différents mots sont synonymes et font partie du même concept. Les Touaregs se repartissent entre plusieurs pays : le Mali, le Niger, l’Algérie, la Libye et le Burkina Faso. Le peuple touareg a longtemps été privé de reconnaissance, ce qui a poussé nombre d'entre eux à s’exiler en Algérie ou en Libye dans les années ’80-’90. Les jeunes Touaregs exilés se sont mis à jouer de la guitare pour sensibiliser leur peuple à ses droits : être reconnu et libre dans son pays. En effet, la guitare est le meilleur instrument pour se faire entendre depuis l’exil et les maquis par les populations du nord Mali et du Niger. Tinariwen et Takrist n'akal sont les pionniers de la nouvelle musique touarègue. Anana Harouna compose pour Kel Assouf des chansons qui parlent de sa culture, de l’exil, de la liberté, de l’amour et de la paix pour tous les peuples, un message universel à partager. La musique de Kel Assouf « fait danser les coeurs », elle transporte tous les publics sans distinction d'âge et d'origine dans une atmosphère festive.
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