Souvenir du décès Prophète (pslf) 12 Janvier 2013

  • il y a 11 ans
Ce que rapporte Ibn ‘Abbes

Il dit : « Quand le Messager de Dieu est tombé malade, ses compagnons sont auprès de lui, ‘Ammar fils de Yasser se lève et s’adresse au Messager :

« Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ô Messager de Dieu, celui qui lavera ton corps ne pourra qu’être aidé par les anges ! » Puis il continue : « Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ô Messager de Dieu ! Qui de nous priera sur toi si cela arrive ? » Le Messager répond :

« Que Dieu te bénisse ! » Puis il s’adresse à ‘Ali : « Ô fils de Abi Talib ! Quand mon esprit aura quitté mon corps alors lave-moi, applique-toi dans mon lavage et enveloppe-moi dans ces deux tissus : le blanc d’Egypte et le tissu du Yémen, ne dépense pas trop dans mon linceul, portez-moi jusqu’au bord de ma tombe et déposez-moi, le premier qui priera sur moi est le Tout Puissant du haut de Son Trône, puis Gabriel, Michaël et Israfil accompagné de soldats parmi les anges dont le nombre ne peut être évalué que par Dieu, le Très Haut, puis ceux qui se trouvent autour du trône, puis les habitants du ciel de ciel en ciel, puis les Gens de ma maison et mes femmes de proche en proche, ils croient fermement, ils accomplissent le salut réel, le son de leur appel et leur voix ne me dérangent point. » Puis il dit : « Ô Bilal ! Appelle les gens à se réunir auprès de moi ! » Les gens se sont rassemblés et le Messager de Dieu est sorti, coiffé de son turban et appuyé sur sa canne, il est monté sur la chaire. Il loue Dieu et Le glorifie. Puis il dit : « Groupes de mes compagnons ! Quel prophète ai-je été pour vous ? N’ai-je pas combattu parmi vous ? Mes dents ne se sont-elles pas cassées ? Mon front ne s’est-il pas abîmé ? Le sang n’a-t-il pas coulé sur la chaleur de mon visage jusqu’à en recouvrir ma barbe ? N’ai-je pas enduré le malheur et l’effort avec les ignorants de mon peuple ? N’ai-je pas supporté la pierre de « jama’at » sur le ventre ? » Ils répondirent :