EMIR ABDLKADER ET la Tribu des Ouled Ziad Cheraga,

  • il y a 12 ans
Algérien benamor abdelaziz de la tribu ouled-Ziad Cheraga ou mon père avait la fonction de Caïd Benamor haidjj tayeb né1916 décède le 22 mai 1977 repose a el bayadh grand père oncle arrières grand-père avait la fonction de chef de tribu en 1930 suites a exepension en nombre important de la tribu un partage a étais décide par mon grand hadj Benamor Abdelkader de divisée la tribu en 2 croupes la tribu des oued-ziad Cheraga est son frère mon oncle caïd mélianie les ouled-Ziad GHERABA .
Le 4 septembre 1928, un arrêté du Gouverneur Général de l'Algérie réintégrait dans la Tribu des Ouled Ziad Cheraga, appartenant à la Confédération des Traffi, la fraction Djeramna qui l'avait abandonnée quarante huit ans plus tôt pour se lancer dans une étonnante aventure.
Celle-ci, selon l'humeur du lecteur apparaîtra comme une sorte de western saharien au cours duquel une tribu nomade s'enfonce de plus en plus dans le désert pour sauvegarder sa liberté, avant de revenir, après un long périple, sur les terres de ses ancêtres ; ou bien il trouvera matière à tragédie grecque et se remémorera Ulysse et ses compagnons fuyant devant la colère d'Héra.
Soyons plus précis et examinons ce qui conduisit les Djeramna à assassiner un officier français, le 21 avril 1881, puis à gagner successivement le Sud-Marocain, la région d'El-Goléa, le Gourara, le Touat, Aoulef, les Touareg Ajjer, Ghadamès, le Fezzan, pour finalement revenir aux environs d'El Abiod Sidi Cheikh, en passant par le Sud Tunisien et les régions d'Ouargla et d'El Goléa.
En 1881, le Sud Oranais échappait encore au contrôle de l'administration française. On trouvait bien un Bureau Arabe à Grémille, mais son influence ne dépassait guère soixante kilomètres à la ronde. Les postes de Méchéria, Ain Sefra, du Khreider, n'existaient pas. Une maigre garnison de disciplinaires de la Légion occupait le bordj de Sfissifa ; son rôle politique était nul. On ne disposait que d'une seule piste carrossable reliant Géryville à Saïda. Tous les transports se faisaient encore à dos de chameau.
Dans ces immenses étendues, les tribus vivaient comme elles avaient vécu à l'époque turque, estimant, l'impôt payé, pouvoir agir à leur guise.
Or, ces tribus étaient loin d'être paisibles. Sous la conduite de leurs Chefs religieux, les Ouled Sidi Cheikh, elles s'étaient révoltées en 1864 ; et si la majorité d'entr'elles, dont les Djeramna, était rentrée en 1866, quelques familles étaient encore en dissidence sur les confins Algéro-Marocains ou dans l'Extrême Sud1.
1. Cette Confédération maraboutique était divisée en deux tribus ; les Ouled Sidi Cheikh Cheraga, vivant en territoire Algérien et les Ouled Sidi Cheikh Gheraba, placés, théoriquement, sous le contrôle du Sultan du Maroc. Mais la question de nationalité n'avait guère d'importance pour les intéressés qui nomadisaient selon leur gré. Cf. 33 JJ 15. Archives d'Outre-Mer, Aix (A.O.M.).

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