4)Sheikh Imran Hosein - La conquête de Constantinople à la fin des temps - 4 juillet 2012 - Vidéo, Titres, Dialogue

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3) Celui à qui l’on recommande de l’accomplir, bien que ce ne soit pas obligatoire sur lui. C’est celui qui a la capacité de faire Al-Hijra, mais qui est aussi capable de manifester extérieurement sa Religion en établissant sa résidence sur la Terre de Kufr. Ainsi, on recommande à celui-ci (d’émigrer vers les croyants), pour qu’il puisse accomplir le Jihad à leurs côtés, ajouter à la population musulmane et puisse aider et les soutenir. Aussi pour qu’il n’ajoute pas à la population des mécréants, avoir des relations avec eux et voir le mal qui arrive parmi eux. Al-Hijra n’est pas obligatoire pour lui en raison de sa capacité à établir les aspects obligatoires de sa Religion, sans devoir émigrer. C’était le cas avec Al-’Abbas (radiallaahu ‘anhu), l’oncle paternel du prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam), qui résidait à Makkah alors qu’il était musulman. » [10]

L’imam Majd-ud-Din Abul-Barakat (d. 652) a dit dans son livre Al-Muharrir :
« Emigrer de la Terre de Guerre (Dar-ul-Harb) est recommandé pour une personne qui est capable de montrer ouvertement sa Religion en résidant sur une Terre de Kufr. » [11]

L’imam Muhammad Ibn Ahmad Al-Ansari Al-Qurtubi (d. 671) a dit après avoir cité la Parole d’Allah : « Et quiconque émigre dans le sentier d’Allah trouvera sur terre maints refuges et abondance » [sourate An-Nisa :100] : « Malik a dit : « Ce verset indique qu’il n’est (permis) à personne de résider sur une terre dans laquelle les Salaf sont insultés et injuriés, sans aucun droit. » [12]

L’imam An-Nawawi (d. 676) a dit :

« Si le musulman est faible alors qu’il réside sur une Terre de Kufr et qu’il n’est capable de montrer extérieurement et exercer sa Religion, alors il lui est interdit d’y résider. En fait, il est obligé d’émigrer vers une Terre d’islam. Et s’il n’est pas capable de le faire, il est excusé jusqu’à ce qu’il en ait la capacité. » [13]

La chose suivante est cité dans Majmu’-ul-Fatawa de Shaikh-ul-Islam Ibn Taimiya (d. 728), où on l’a interrogé (rahimahullah) sur la terre des Maridin :