Pour son deuxième album, Rone, star montante de la scène electro française, s’est installé à Berlin pour sonder son joli foutoir intérieur intitulé "Tohu Bohu". Rencontre.
Listez les clichés relatifs aux DJ, aux producteurs et à tous les bidouilleurs de la technosphère : l’exact opposé s’appelle Rone. Sous ce sobriquet se cache Erwan Castex dont le nouvel album pour le label InFiné, "Tohu Bohu", confirme les talents de peintres électroniques impressionnistes. A 32 ans, le Parisien signe une sorte de missive écrite à Berlin où il a jeté l’ancre en 2011. Une missive à la fois planante et urbaine. Un album allemand pourtant plutôt dépourvu de sonorités allemandes justement. Un disque à tiroirs surtout, projet electro vraiment dense qui s’apprivoise au fil des écoutes et dont l’éclectisme des deux invités – le violoncelliste atypique Gaspar Claus et le rappeur High Priest du groupe underground Antipop Consortium – est un bel instantané déroutant de la personnalité de son auteur. Rencontre avec un musicien humble et ovni qui revient sur son parcours et raconte sa vie berlinoise.
Listez les clichés relatifs aux DJ, aux producteurs et à tous les bidouilleurs de la technosphère : l’exact opposé s’appelle Rone. Sous ce sobriquet se cache Erwan Castex dont le nouvel album pour le label InFiné, "Tohu Bohu", confirme les talents de peintres électroniques impressionnistes. A 32 ans, le Parisien signe une sorte de missive écrite à Berlin où il a jeté l’ancre en 2011. Une missive à la fois planante et urbaine. Un album allemand pourtant plutôt dépourvu de sonorités allemandes justement. Un disque à tiroirs surtout, projet electro vraiment dense qui s’apprivoise au fil des écoutes et dont l’éclectisme des deux invités – le violoncelliste atypique Gaspar Claus et le rappeur High Priest du groupe underground Antipop Consortium – est un bel instantané déroutant de la personnalité de son auteur. Rencontre avec un musicien humble et ovni qui revient sur son parcours et raconte sa vie berlinoise.
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