hollande

  • il y a 18 ans
François hollande a déclaré "je n'aime pas les riches". Un journaliste lui demande de s'expliquer sur cette phrase. FH répond qu'il est facile de détourner des propos en les sortants de leur contexte. On ne peut qu'être d'accord avec FH, cependant cette phrase veut bien dire ce qu'elle veut dire. En outre, elle n'a pas été sortie de son contexte puisqu'elle est une réponse à la politique de droite de 2006 placée dans une optique de diminution de l'impôt sur le revenu. Depuis que cet impôt existe (1917), celui est contesté. Le célèbre économiste Arthur Laffer expliquait que "trop d'impôt tue l'impôt". Pour ma part, je considère que l'économie ne se porte bien que lorsque les détenteurs de capitaux (les riches selon FH) subissent un impôt sur le revenu raisonnable. Ces derniers ne peuvent être persécutés par un impôt qui aurait pour effet d’assommer et de tuer dans l’œuf tout effort à l’investissement. Le principe énoncé plus haut selon lequel trop d’impôt tue l’impôt est d’autant plus vrai qu’aujourd’hui l’économie moderne se caractérise aujourd’hui par la dématérialisation des titres. En effet, Il est beaucoup plus facile aujourd’hui de retirer « ses billes » d’une entreprise française pour les placer ailleurs. Mon commentaire n’est pas un encouragement aux profits démesurés, il est le constat simple d’une règle mathématique évidente. Un exemple : Vous envisagez d’achetez un appareil photo. Vous allez comparer le prix dans divers magasins. Cette comparaison est d’autant plus facile pour le consommateur qu’internet met à sa disposition une multitude de sites proposant des prix imbattables. Une fois, le produit choisi… où allez-vous l’achetez ? Chez celui qui proposera les mêmes conditions de garanties SAV, les mêmes caractéristiques produits et le prix le plus bas. L’investisseur réagit de manière identique. Il placera ses capitaux dans l’entreprise qui subira le moins possible de contrainte fiscale, qui en conséquence pourra se développer plus rapidement et en définitive sera plus sécuritaire pour les actionnaires. Dire que « je n’aime pas les riches » a, selon moi, deux conséquences :
D’une part, il risque de faire fuir l’apport en capitaux, et, d’autre part, c’est se placer dans une politique Marxiste considérant que les richesses doivent être redistribuées aux pauvres dont on connaît par expérience ses effets négatifs. Vous allez me dire que les investisseurs sont des pourris qui pensent à leurs capitaux avant de penser aux salariés. C’est vrai qu’il y a un problème d’éthique mais il est comparable à celui qui achète sur le net. Le consommateur cherche le meilleur prix s’en se soucier que la différence est due à une absence de vendeurs, de chefs de rayon, de techniciens de surface etc etc. Alors comment peut-on aider les « pauvres ». Selon FH : « on n’a pas le droit d’être pauvre ». Pour avoir gouté à la précarité et aux fins de mois difficiles, je suis entièrement d’accord. Alors comment ? En tapant sur les riches ? Certainement pas. En encadrant et en contrôlant raisonnablement les flux financiers certainement. En assistant les pauvres…en le retirant tout esprit d’initiative… assurément Non ! Tout le monde n’est pas capable d’être ouvrier et tout le monde n’est pas capable d’être patron. Partant de ce postulat, il y en aura toujours qui seront plus riches, voire beaucoup plus riches, que d’autres. Enfin, « ne pas aimez les riches » s’est aussi ne pas aimez les accessoires de la richesse. Je parle de l’investissement par action. Que comptez-vous faire mon cher monsieur Hollande ? Tapez sur tous ceux qui prennent le risque d’investir ? Cette politique est une erreur puisqu’investir n’est pas le monopole des riches. C’est une erreur au même titre que la décision de la droite de rendre imposable au titre de l’impôt sur le revenu les fruits des PEL. Il faut savoir que l’avenir du système actuel des retraites est compromis et que le dispositif bancaire ne permet plus de faire fructifier son épargne. Le seul moyen de se préparer un capital pour ses vieux jours est ce type d’investissement. Vos propos sont cautionnés par votre épouse mais contestés par votre parti. Je saurais me rappeler de vos erreurs ainsi que de celles de vos adversaires le jour « J ».