Louis Badaillac par Louise Pelletier Laplante
Histoire
LouisBadaillac Laplante
Réalisée
par
LouisePelletierLaplante
Encollaboration avec
l’Association des Familles Laplante duQuébec
15 août2009
.http://LaRPV,tv/louis-badaillac-par-louise-pelletier/
1 - Origine du nom - Toponymie
Badailhac constitue l'héritière de l'ancienne Bataliacum ou villa Batalii. Le village se serait
donc développé à partir du domaine de Batalius, un riche propriétaire terrien de l'époque
Gallo-Romaine. Ce que les romains nommaient " villa " constituait en fait un ensemble de
bâtiments se dressant au centre d'une immense exploitation agricole, couvrant parfois une
centaine d'hectares utilisés pour la culture et l'élevage.
"D'après J.Y. Cassagne : origine des noms des villes et villages du Cantal "
Remarques :
- Bien que ce ne soit pas une règle absolue, il est assez aisé d'identifier les anciennes villas Gallo-Romaines par
le " ac " final, spécifique à l'occitanie.
-Notons que si l'on s'en réfère à la graphie occitane où " lh " correspond au phonème [ j ], il eut été plus
judicieux d'écrire Badalhac, mais il est fort à parier que l'essai de francisation du nom a controversé cette règle.
2 - L'appartenance au Carladés
L'histoire de Badailhac est complètement dépendante de celle de la vicomté du Carladés qui
remonte au X° siècle. Le régime féodal propre au MoyenAge fit du Carladés une vassalité
des familles de Millau, de Provence, de Barcelone et d'Aragon jusqu'au XIV° puis il fut
rattaché au Duché d'Auvergne par les familles de Berry, d'Armagnac et de Bourbon. Le traité
de Péronne (1641) fit passer le Carladés qui deviendra Comté dans la maison de Monaco
jusqu'à la Révolution. Puis la refonte des institutions administratives et judiciaires et
l'abolition des droits féodaux mirent fin à l'existence géopolitique du Carladès.
De nos jours, l'identitéCarladésienne reste encore très prégnante dans les cantons de Mur de Barrez et de Vic sur
Cère et revit à travers les fêtes de terroir. " cf. Introduction / Inventaire topographique Vic sur Cère ¨
3 - De la paroisse de Raulhac à la commune de Badailhac
C'est aux bouleversements historiques et à la rigueur du climat, que Badailhac doit sa
naissance. Confondue avant la révolution avec le reste de la paroisse de Raulhac, la
population de Badailhac était en l'an VIII (1800) de 753 habitants.
Apartir du 17° siècle, Badailhac constitua en mandement de Raulhac et posséda un lieu de culte desservi par le
clergé de Raulhac ; c'était une chapelle d'abord, une église ensuite sans fonts baptismaux, ni registre paroissiaux,
lesquels étaient détenus par " l'église -mère " de Raulhac. Ce n'est d'ailleurs qu'à partir de 1780 que Badailhac
posséda un cimetière. Après laRévolution, la commune nouvellement constituée fut formée dans 7°, 8° et 9°
quartier appartenant à la paroisse de Raulhac, mais Foluselot, Esquiès et la Soye restèrent rattachés à Raulhac
tandis que la Bouygues et Guimonteil étaient rattachés à Jou....
LouisBadaillac Laplante
Réalisée
par
LouisePelletierLaplante
Encollaboration avec
l’Association des Familles Laplante duQuébec
15 août2009
.http://LaRPV,tv/louis-badaillac-par-louise-pelletier/
1 - Origine du nom - Toponymie
Badailhac constitue l'héritière de l'ancienne Bataliacum ou villa Batalii. Le village se serait
donc développé à partir du domaine de Batalius, un riche propriétaire terrien de l'époque
Gallo-Romaine. Ce que les romains nommaient " villa " constituait en fait un ensemble de
bâtiments se dressant au centre d'une immense exploitation agricole, couvrant parfois une
centaine d'hectares utilisés pour la culture et l'élevage.
"D'après J.Y. Cassagne : origine des noms des villes et villages du Cantal "
Remarques :
- Bien que ce ne soit pas une règle absolue, il est assez aisé d'identifier les anciennes villas Gallo-Romaines par
le " ac " final, spécifique à l'occitanie.
-Notons que si l'on s'en réfère à la graphie occitane où " lh " correspond au phonème [ j ], il eut été plus
judicieux d'écrire Badalhac, mais il est fort à parier que l'essai de francisation du nom a controversé cette règle.
2 - L'appartenance au Carladés
L'histoire de Badailhac est complètement dépendante de celle de la vicomté du Carladés qui
remonte au X° siècle. Le régime féodal propre au MoyenAge fit du Carladés une vassalité
des familles de Millau, de Provence, de Barcelone et d'Aragon jusqu'au XIV° puis il fut
rattaché au Duché d'Auvergne par les familles de Berry, d'Armagnac et de Bourbon. Le traité
de Péronne (1641) fit passer le Carladés qui deviendra Comté dans la maison de Monaco
jusqu'à la Révolution. Puis la refonte des institutions administratives et judiciaires et
l'abolition des droits féodaux mirent fin à l'existence géopolitique du Carladès.
De nos jours, l'identitéCarladésienne reste encore très prégnante dans les cantons de Mur de Barrez et de Vic sur
Cère et revit à travers les fêtes de terroir. " cf. Introduction / Inventaire topographique Vic sur Cère ¨
3 - De la paroisse de Raulhac à la commune de Badailhac
C'est aux bouleversements historiques et à la rigueur du climat, que Badailhac doit sa
naissance. Confondue avant la révolution avec le reste de la paroisse de Raulhac, la
population de Badailhac était en l'an VIII (1800) de 753 habitants.
Apartir du 17° siècle, Badailhac constitua en mandement de Raulhac et posséda un lieu de culte desservi par le
clergé de Raulhac ; c'était une chapelle d'abord, une église ensuite sans fonts baptismaux, ni registre paroissiaux,
lesquels étaient détenus par " l'église -mère " de Raulhac. Ce n'est d'ailleurs qu'à partir de 1780 que Badailhac
posséda un cimetière. Après laRévolution, la commune nouvellement constituée fut formée dans 7°, 8° et 9°
quartier appartenant à la paroisse de Raulhac, mais Foluselot, Esquiès et la Soye restèrent rattachés à Raulhac
tandis que la Bouygues et Guimonteil étaient rattachés à Jou....
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