Aéoridès II, au gré de la brise ...

  • il y a 12 ans
Du fil de fer, quelques soudures, du papier … Voici les ingrédients d’Aéoridès, premier d’une série.
L’acte de naissance ? Une pensée vers la chauve-souris, cette petite chose de quelques grammes, légère et vive dont la structure formelle des ailes m’émerveille : une membrane diaphane posée sur l’élégance fascinante du squelette.
Je m’en inspire pour en garder le diaphane, le gracile, le délicat. Je l’enrichie de l’enroulement, de la torsade, de l’arabesque pour tendre vers l’aérien : circonvolutions qui se promènent dans l’espace comme l’on rêverait de se promener si l’on était oiseau. Oui, planer sans plan de vole, sans but précis, au fil de l’inspiration, juste le nez au vent. Monter, tracer des presque cercles, des volutes, des amorces de spirale, redescendre un instant, jouer avec l’air, avec les vents : Aéoridès… Léger comme plume, accroché par quelques fils transparents, Aéoridès se fait mobile. Semblant flotter dans l’air, le moindre souffle le fait vivre. La lumière, tentant de percer ses membranes, l’enrichit encore, à chaque impulsion de subtiles nuances.
Alixire

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