Tour de France 2012 - Etape 14;Limoux-->Foix.Km191(5)

  • 12 years ago
Du XIVe au xviiie siècle[modifier]

Carte de Cassini de Limoux vers 1780
Au xive siècle, La ville devient prospère grâce aux institutions municipales qui prônent le « profit et l'utilité de la chose publique » et grâce à l'industrie drapière. La rive droite de l'Aude est un quartier de tanneurs de peau appelé « Blanquerie »12.
Cependant, en 1348, la peste noire venue d'Italie sévit à Limoux. En 1355, le Prince de Galles dit le Prince Noir pille la ville. Il revendiquait la France en héritage. Limoux est le chef-lieu d'une viguerie depuis 1319 et des fortifications sont dès lors mises en place.
Au xvie siècle, les catholiques et les calvinistes s'opposent, entraînant 30 ans de guerre civile qui anéantissent à nouveau l'industrie. La ville est assiégée et dévastée par les catholiques de Jean de Lévis en 1562.
Au xviie siècle, Limoux est de nouveau touchée par la peste qui fait plus de 3 000 victimes. En 1642, grâce à la fidélité de ses habitants, Louis XIII établit un sénéchal et un siège présidial. La ville jouit alors d'une institution, source principale de son aisance.
Au xviiie siècle, les institutions municipales évoluent pour servir de base au système municipal avec l'Édit de 1771. L'industrie devient à nouveau florissante et le commerce avec l'Espagne se développe. Durant la Révolution française, aucune scène violente ne vient troubler l'établissement des lois nouvelles qui mènent Limoux vers un plus haut degré de prospérité.
Du xixe siècle à aujourd'hui

Place de la République
Le 3 mars 1840, l'entrepôt de poudres et de munitions explose et fait sauter la porte de la Trinité. Le 23 avril 1848, le suffrage universel est instauré. En 1854, le choléra décime la population de Limoux et provoque la mort de cent cinquante et une personnes. Le 11 novembre 1860, la compagnie des sapeurs pompiers de Limoux est créée. En 1891, une crue historique cause la mort de sept personnes et de nombreux blessés. Le niveau catastrophique des eaux atteint 7 mètres 20 à Limoux.
En 1907, les viticulteurs limouxins participent à la révolte des vignerons à Carcassonne puis à Montpellier. Le 19 août 1944, la ville est libérée des troupes d'occupation allemandes qui occupaient la ville depuis le 28 novembre 1942. Le 26 février 1960, le général de Gaulle, chef de l'État, vient à Limoux faire proclamer sa politique algérienne.
Administration;
Maison de la communauté de communes du Limouxin et du Saint-Hilairois située à Limou
Carte des arrondissements de l'Aude avec celui de Limoux au centre
Limoux est une sous-préfecture de l'Aude. Elle possède une gendarmerie. Limoux fait partie de la communauté de communes du Limouxin et du Saint-Hilairois.
Tendances politiques[modifier]
Politiquement, Limoux est une ville de gauche, les électeurs ayant voté majoritairement à gauche pour les élections municipales depuis 1971. Le maire de la commune depuis 1989, Jean-Paul Dupré, est de gauche (PS). Il a succédé à Robert Badoc, lui-même de gauche.
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 25,41 %, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 19,12 %, puis de Jacques Chirac avec 15,16 % et enfin Jean-Pierre Chevènement avec 5,23 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 80,36 % pour Jacques Chirac contre 19,64 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 19,14 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29%) avec cependant deux points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen13.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Limouxins ont largement voté contre la Constitution Européenne, avec 63,27 % de Non contre 36,73 % de Oui, pour un taux d’abstention de 30,01 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont assez conformes à la tendance départementale de l'Aude (Non à 64,62 % ; Oui à 35,38 %) démontrant le caractère peu privilégié des habitants qui sont ruraux, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation que la moyenne des Français14[réf. nécessaire].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 34,13 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 26,61 %, François Bayrou avec 13,37 %, Jean-Marie Le Pen avec 11,19 %, puis Olivier Besancenot avec 4,37 %, et enfin Marie-George Buffet avec 2,15%, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 53,87 % (résultat national : 46,94 %) contre 46,13 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %)

Recommended