Tour de France 2012 - ÉTAPE.4 - Abbeville->Rouen 214.5. km(7)

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Le 18 brumaire An 10, il y eu un terrible ouragan qui causa pour plus de 1 300 000 Francs de dégâts dans l'arrondissement
Le 29 prairial An 11 Bonaparte passe pour la 1re fois dans la ville. Pendant les préparatifs de l'expédition qu'il projetait contre l'Angleterre, le Premier Consul passa souvent à Abbeville en allant au camp de Boulogne.
En 1813, dans le cadre de la réorganisation de la cavalerie qui avait été décimée en Russie, l'arrondissement offrit au gouvernement 43 hommes montés et équipés.
Début 1814 l'invasion devenant chaque jour plus imminente, la garde nationale urbaine fut réorganisée dans l'ensemble de l'Empire. 30 pièces d'artillerie furent placés sur les remparts, et pour compléter le système de défense de la place on abattis les arbres des environs pour confectionner 30 000 palissades et 14 000 blindages. Le 20 février, on apprend qu'une colonne de cavalerie formant l'avant garde du 3e corps de l'armée prussienne, commandée par le baron de Geismar arrive à Doullens, devant se diriger sur Abbeville. Aussitôt, les Abbevillois courent aux armes. 800 fusils sont mis à disposition et une vigoureuse résistance commence à se mettre en place lorsque la population apprend que cette soi-disant avant-garde de l'armée prussienne comptait au plus dans ses rangs 1 500 à 2 000 hommes, tant Cosaques que lanciers Saxons, qui se dirigèrent finalement en direction de Paris.
Début avril, après la Bataille de Paris et l'abdication de Napoléon, 2 000 lanciers et cuirassiers prussiens commandés par le général Roeder (de) arrivèrent de Paris et dans les campagnes voisines et y commirent toutes sortes d'excès durant leur séjour.
Le 27 avril 1814, Louis XVIII entre dans la ville et y est reçu avec de grandes démonstrations de joie. Il logea à l'abbaye de Saint-Pierre.
Durant la première Restauration, de nombreux personnages de marques et environ 10 000 hommes de troupes anglaises passèrent par Abbeville, pour retourner dans leur pays. Le duc de Berry, accompagné des 10e régiment de cuirassiers et du 108e régiment d'infanterie de ligne, y séjourna.
Le 21 mars 1815, le roi Louis XVIII, sur le chemin de l'exil, passe la nuit dans ville.
En 1815, après la bataille de Waterloo, la ville fut de nouveau mise en défense. Toutefois suite à de nombreuses désertions la garnison se trouva réduite à 400 hommes.
Victor Hugo fut trois fois de passage à Abbeville, en touriste :
en 1835, il y séjourna successivement à partir du 26 juillet (après être descendu à "L'Écu de Brabant"), puis les 4 et 5 août (en étant hébergé à "L'Hôtel d'Angleterre")
en août et septembre 1837, arrivé d'Amiens après avoir descendu la Somme en bateau à vapeur
en 1849, quittant la ville sous la pluie le 11 septembre.
1849 : Comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure put, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
La Première Guerre mondiale et les conférences d'Abbeville[modifier]
Lors de la Première Guerre mondiale, la ville ne sera jamais occupée par les troupes allemandes (comme l'atteste le monument édifié sur le mont de Caubert). Lors des batailles de la Somme, elle accueillera un hôpital militaire (le 3rd Australian General Hospital). L'écrivain André Maurois, dans Les Silences du colonel Bramble décrit plaisamment l'esprit commerçant intact des habitants dans les derniers mois de la guerre. Comme Amiens et Beauvais, la commune est partiellement détruite et les séquelles de guerre sont nombreuses aux environs, notamment en raison des munitions non explosées qui perturbent encore l'agriculture, les chantiers ou l'industrie de la betterave sucrière. En 1918, elle fut le siège de deux conférences franco-britanniques (conférences d'Abbeville) : celle du 25 mars, entre le maréchal Haig et les généraux Wilson et Foch, prépara la conférence de Doullens. Au cours de la seconde le 2 mai, Foch réclama l'autorité sur le front italien mais n'obtint qu'un pouvoir de coordination. C'est à la conférence d'Abbeville (1er et 2 mai 1918) alors que les armées s'affaiblissent que Foch face à Clemenceau et Lloyd George aurait envisagé un repli vers le sud pour protéger la capitale, s'il advenait que les armées françaises et anglaises soient séparées et qu'elles ne puissent plus défendre à la fois l'accès aux ports de la Manche et à Paris, l'armée anglaise devant alors se replier et résister sur la Somme. Ce qui pourra être évité grâce à l'aide américaine.

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