Focus sur l'étiquetage COV des produits de construction et de décoration

  • il y a 12 ans
Largement impliquées dans la pollution de l'air intérieur, les émissions de composés organiques volatils font l'objet de mesures renforcées depuis le 1er janvier 2012.

Tous les produits de construction, les revêtements de mur ou de sol et les peintures et vernis mis sur le marché à partir du début d'année devront en effet arborer une étiquette indiquant les substances volatiles émises dans l'air et la classe à laquelle appartient le produit (A+, A, B ou C selon leur niveau d'émissions). Les produits mis sur le marché avant le 1er janvier disposent d'un délai supplémentaire, jusqu'au 1er septembre 2013.

10 composés concernés + le total

Concrètement, la valeur indiquée sur l'étiquette est établie sur la base des émissions de 11 polluants, à savoir : formaldéhyde, acétaldéhyde, toluène, tetrachloroéthylène, xylène, 1,2,4-triméthylbenzène, 1,4-dichlorobenzène, éthylbenzène, 2-butoxyéthanol, styrène ainsi que sur les composés organiques volatils totaux (COVT). Une liste importante et assez complète en l'état actuel des connaissances sur les polluants organiques, notamment CMR connus, mais pas exhaustive. Autant dire qu'un produit estempillé A+ ne saurait garantir l'absence totale de risque sanitaire lors d'une exposition prolongée.

De même l'étiquette n'a pas vocation à décrire l'impact environnemental, écologique et / ou carbone du produit visé, ni même son origine.

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