• il y a 12 ans
Autoproclamés comme un modèle de démocratie, les États-Unis ne sont pas toujours fidèles à ce statut qu’ils revendiquent. Et tout en brandissant comme un étendard le respect de la liberté, ils font souvent en coulisses des entorses à ce principe pour servir des intérêts financiers et idéologiques.

Depuis longtemps, Hollywood, à l’image du célèbre Monsieur Smith au Sénat, de Frank Capra, ne se prive pas de dénoncer ce décalage hypocrite entre discours et réalité, mais au fil des années, suite à l’émergence de la pensée contestataire des années 60, les films critiquant les institutions politiques se sont multipliés.

De l’absurdité de la Guerre Froide pointée par Sidney Lumet et Stanley Kubrick, respectivement avec Point Limite et Docteur Folamour, aux ressorts équivoques des guerres récentes ou actuelles menées au Proche-Orient, le cinéma américain ne baisse jamais la garde face aux dérives de ses dirigeants. Témoins des films comme Un crime dans la tête ou La Guerre selon Charlie Wilson visant à montrer que les théories du complot ne sont pas toujours le produit d’esprits dérangés.

Dans un contexte ou, plus que jamais, la puissance de la finance semble primer sur le pouvoir politique, TCM s’intéresse au regard que l’usine à rêve pose sur le rêve américain pour réveiller les consciences et ranimer la flamme de l’idéal humaniste et démocratique cher aux Pères Fondateurs des États-Unis. Une flamme qui éclaire Sean Penn, acteur emblématique de cette contestation made in Hollywood, lorsqu’il ressuscite dans Les Fous du Roi, le gouverneur Huey Pierce qui lutta toute sa vie pour défendre les vraies valeurs de sa nation.

Recommandations