A Dadaab, les réfugiés attendent l'aide humanitaire
- il y a 13 ans
Les missions d’urgence d’ACTED organisent les opérations à travers la Corne de l’Afrique, du Sud de la Somalie au Nord-Est du Kenya. L’une de nos équipes est actuellement en train d’évaluer les besoins des populations déplacées et réfugiées à Dadaab, le plus grand camp de réfugiés du monde qui abrite quelque 400 000 personnes. Nombre de familles s’amassent chaque jour en périphérie de cette "ville humanitaire".
« Balayé par le vent, sous un ciel gris, face à nous s’étend le nouveau « chez eux » de milliers de réfugiés somaliens fraîchement arrivés. Ils attendent leur tour pour être enregistrés par le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) et le gouvernement du Kenya. Ils sont plus de 1500 à arriver chaque jour après un long et dangereux périple mais le HCR n’a la capacité d’en enregistrer que 700 à 1200 par jour. Près de 40 000 personnes attendent dans des conditions difficiles leur enregistrement en tant que réfugiés pour pouvoir accéder aux services de base et à l’aide alimentaire.
« Une dizaine de branches d’arbres, quelques sachets plastiques, du tissu et leur logement est prêt. Autour de nous, résonnent les quintes de toux et les pleurs des enfants au milieu d’un silence pesant. Interrogé, un des nouveaux réfugiés nous explique : « Ici il n’y a pas d’eau, pas de latrines, on nous a seulement remis une ration de 15 jours et une bâche et cela fait six semaines que j’attends d’être enregistré comme réfugié. Je suis venu ici avec ma famille car je pensais y trouver de l’eau de la nourriture, de la sécurité… Il n’y a rien de tout ca… Juste des hyènes qui rodent la nuit autour de nos abris de fortune. » Néanmoins, Abdi ne regrette rien et ne se voit pas rentrer avec sa famille en Somalie. Fataliste, il continue : « nous avons frôlé la mort sur le trajet, j’ai tout vendu avant de partir de façon à faire le voyage, je n’ai plus rien… Tout ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de survivre. »
Plus d'informations : http://www.acted.org
« Balayé par le vent, sous un ciel gris, face à nous s’étend le nouveau « chez eux » de milliers de réfugiés somaliens fraîchement arrivés. Ils attendent leur tour pour être enregistrés par le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) et le gouvernement du Kenya. Ils sont plus de 1500 à arriver chaque jour après un long et dangereux périple mais le HCR n’a la capacité d’en enregistrer que 700 à 1200 par jour. Près de 40 000 personnes attendent dans des conditions difficiles leur enregistrement en tant que réfugiés pour pouvoir accéder aux services de base et à l’aide alimentaire.
« Une dizaine de branches d’arbres, quelques sachets plastiques, du tissu et leur logement est prêt. Autour de nous, résonnent les quintes de toux et les pleurs des enfants au milieu d’un silence pesant. Interrogé, un des nouveaux réfugiés nous explique : « Ici il n’y a pas d’eau, pas de latrines, on nous a seulement remis une ration de 15 jours et une bâche et cela fait six semaines que j’attends d’être enregistré comme réfugié. Je suis venu ici avec ma famille car je pensais y trouver de l’eau de la nourriture, de la sécurité… Il n’y a rien de tout ca… Juste des hyènes qui rodent la nuit autour de nos abris de fortune. » Néanmoins, Abdi ne regrette rien et ne se voit pas rentrer avec sa famille en Somalie. Fataliste, il continue : « nous avons frôlé la mort sur le trajet, j’ai tout vendu avant de partir de façon à faire le voyage, je n’ai plus rien… Tout ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de survivre. »
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